Les réserves internationales brutes du Ghana s’élevaient à 9 547,96 millions de dollars à fin février 2022, soit 4,3 mois d’importations de biens et de services, contre 9 695,22 millions de dollars à fin décembre 2021, couvrant 4,4 mois de couverture d’importations.
Selon la Banque centrale qui a communiqué ces données lors de sa réunion anticipée du 21 mars 2022 – la réunion était initialement prévue pour se tenir le 28 mars –, cette « volatilité accrue » sur le marché des changes au cours des premiers mois de l’année est due aux « pressions de la demande des activités du marché secondaire offshore, des secteurs des entreprises, importateurs de pétrole », mais aussi aux conséquences de la dégradation de la note du pays par les agences de notation.
« Ces facteurs ont resserré la liquidité de change qui a été en partie facilitée par les enchères régulières de devises et les entrées provenant de l’exploitation minière et des envois de fonds », poursuit la même source. Ainsi, le cedi ghanéen s’est déprécié de 14,6 % par rapport au dollar américain et de 11,6 % chacun par rapport à la livre sterling et à l’euro au cours de l’année se terminant le 15 mars 2022. En comparaison, la monnaie locale s’était appréciée de 0,6 % et de 3,4 % par rapport au dollar américain et à l’euro, et s’est déprécié de 1 % par rapport à la livre sterling au cours de la même période en 2021.
Deuxième économie de la Communauté économie des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), le Ghana a vu sa dette publique passer à 80,1 % du PIB à fin décembre 2021, contre 76 % du PIB un an plus tôt.
Ghana : baisse des réserves de change, la monnaie locale en pâtit
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