De notre Envoyée spéciale à Kintélé, Dominique Mabika
Dans le cadre de la première édition du Forum international sur le partenariat public-privé qui se tient du 30 au 31 mai 2022 au Centre de conférences de Kintélé (Congo), plusieurs panels se sont succédés autour des six axes prioritaires du Plan national de développement (2022-2026) élaboré par Brazzaville. Ces échanges ont permis d’enrichir la réflexion sur les partenariats public-privé, également de mettre en lumière les atouts du pays devant des centaines d’opérateurs économiques nationaux et étrangers.
Situé en plein cœur de l’Afrique centrale, le Congo est un pays membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), un marché commun de près de 60 millions de consommateurs potentiels. « Une position stratégique en terme de débouchés » qui constitue un des atouts sur lequel s’appuie le pays pour rassurer les investisseurs afin de « faire du partenariat public-privé un mode de financement de projets pour diversifier son économie », indiquent les autorités.
Outre l’aspect géographique, « le Congo offre d’innombrables possibilités d’investissements. Entre autres, le Port en eau profonde de Pointe Noire, l’un des plus importants du continent, les 170 kilomètres de façade maritime, constituant une véritable niche d’investissements dans le domaine touristique », a soutenu Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, à l’ouverture de la rencontre.
Mais également « 10 millions d’hectares de terres arables, dont seuls 4 % sont exploités, ou encore le potentiel forestier, le bassin du Congo qui renferme plusieurs espèces de bois recherchés à travers le monde », a-t-il ajouté.
Les autorités congolaises ont aussi rassuré sur les aspects juridiques. « Pour sécuriser davantage les investissements, le gouvernement examinera dans quelques jours un projet de loi à soumettre au parlement pour encadrer le partenariat public-privé et contribuer à l’amélioration du climat des affaires », dira Denis Christel Sassou Nguesso.
Ce projet de loi viendra étoffer les mesures déjà existantes, notamment la loi portant création de la haute Autorité de lutte contre la corruption, la loi portant création de l’agence Congolaise pour la création des entreprises, le Comité du dialogue public-privé et le Guichet unique des opérations transfrontalières (GUOT). Selon les autorités congolaises.