Les principaux acteurs du secteur extractif mauritanien se sont réunis le 24 mai à l’invitation du Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Abdessalam Mohamed Saleh et sous le haut patronage du Président de la République , pour une journée d’échanges sur la transition énergétique au sein de l’industrie minière. Ce sommet de très haut niveau couronne les efforts du gouvernement mauritanien et de Kinross Tasiast qui, travaillent désormais main dans la main pour renforcer l’attractivité du secteur extractif mauritanien.
Un secteur extractif en pleine ébullition
Réunissant notamment les PDG de Kinross Gold Corporation, Paul Rollinson, de BP, Gordon Birrell et de Kosmos Energy, Andrew Inglis, ainsi que la représentante de la Banque Mondiale à Nouakchott, Cristina Isabel Pana, cette rencontre de très haut niveau a permis de mettre en avant les grandes opportunités qu’offre l’industrie extractive mauritanienne. Pour preuve, alors que sa présence n’avait pas été mentionnée par les autorités nationales, le Président Ghazouani a honoré les participants du panel par sa présence, symbole de l’importance accordée par le chef d’État aux acteurs miniers, nationaux et internationaux. Représentant 82% du flux d’IDE sur la période 2007-2017, le secteur extractif demeure en effet le moteur de l’économie nationale et comptait avec le secteur halieutique pour 98,1% des exportations totales du pays en 2019.
Ces dernières années, poussés par les nombreux efforts du gouvernement et la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures, de nouveaux acteurs se sont implantés en Mauritanie et ont investi dans le secteur du pétrole et du gaz. C’est notamment le cas des entreprises britannique BP et américaine Kosmos Energy, qui, après un accord signé en 2019, débuteront l’exploitation du champ gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) pour un objectif de production de 2,5 millions de tonnes de gaz à partir de décembre 2023.
De nouveaux acteurs devraient même faire leur entrée en Mauritanie : la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a signé deux protocoles d’accord avec le groupe sidérurgique ArcelorMittal et l’entreprise minière anglo-suisse Glencore. De même, deux nouveaux contrats ont été ratifiés avec les sociétés CWP et Chariot pour la mise en place d’une convention définitive pour le développement des projets d’hydrogène vert Aman et Nour.
Tasiast, l’entreprise originelle
Cette récente “ébullition” du secteur extractif a été rendue possible grâce aux multiples efforts déployés par Tasiast, opérée par la filiale TMLSA de Kinross, une des premières entreprises étrangères implantées dans le pays et acteur historique du secteur privé en Mauritanie. Appuyant le gouvernement depuis plus d’une décennie, Tasiast a largement œuvré à la mise en place d’un cadre réglementaire et économique stable ainsi qu’à l’instauration d’un climat des affaires propice à l’arrivée de ces nouveaux investisseurs. C’est en effet grâce à un dialogue constant entre ce géant du secteur minier et le gouvernement mauritanien que le pays a su s’ouvrir progressivement aux investisseurs étrangers. Au grand bonheur des nouveaux investisseurs étrangers qui font leur entrée en Mauritanie.
Le gouvernement se réjouit également de l’exemple donné par Tasiast qui investit dans des projets au bénéfice des communautés locales et le développement des énergies vertes. Ces investissements imposent un haut standard de durabilité auquel les nouveaux acteurs du privé devront se conformer, ce qui pourrait faire de la Mauritanie, un des pionniers de l’énergie verte en Afrique de l’Ouest.
En outre, le nouvel accord signé entre Tasiast et la Société financière internationale (SFI) pour renforcer la stratégie de contenu local de la mine représente également une opportunité majeure pour le développement du pays. Désormais, chaque entreprise étrangère devra accorder une grande importance au contenu local et employer un minimum de 97% de salariés Mauritaniens. Si Tasiast s’est déjà conformée à ce standard, elle travaille désormais à atteindre 98% en 2027.
Ce panel de haut niveau confirme ainsi les prévisions optimistes des institutions de Bretton Woods, et, plus encore, le développement d’une image de marque du pays. La Mauritanie, depuis l’élection du président Mohamed Ould El-Ghazaouani, s’est donc pleinement engagée dans une nouvelle ère, propice aux investissements étrangers durables et soucieuse d’un modèle de développement respectueux de l’environnement.