Le continent africain reste une destination attractive pour des investisseurs, en dépit des crises multiformes qui impactent négativement sur les activités. La mise en place d’une nouvelle plateforme économique regroupant des fonds souverains d’Angola, de Djibouti, d’Egypte, d’Ethiopie, du Gabon, du Ghana, du Maroc, du Nigeria et du Rwanda (ASIF) et l’Autorité d’investissement d’Abou Dhabi (ADIA), le fonds d’investissement ADQ ainsi que l’Autorité d’investissement du Koweït (KIA) participent de cette démarche.
Les deux entités ont finalisé un accord de partenariat le 20 juin dernier à Rabat, au Maroc, reconnaissent les potentialités de l’Afrique pour largement dépasser les 2 % qu’elle représente dans les échanges internationaux. Aussi, ont-il mis en exergue, la nécessité de promouvoir l’investissement des projets verts et la logistique afin d’améliorer l’interconnectivité du continent africain.
A travers cette plateforme, les fonds d’investissement du Golfe sont rassurés qu’il s’agit là « d’un catalyseur d’opportunités d’investissement et accélérateur de projets d’infrastructure répondant aux normes des investisseurs et des marchés des capitaux internationaux ».
Tenant compte des enjeux du développement dont fait face l’Afrique, l’ASIF entend mettre un accent sur la mobilisation des capitaux, en ciblant des secteurs structurants devant contribuer à l’accélération de la croissance et au développement du continent africain.