La Banque islamique de développement (BID) se positionne parmi les principaux investisseurs au Cameroun à travers ses interventions dans plusieurs secteurs d’activité, notamment le développement des infrastructures. Sur les dix-huit projets actifs à travers le pays, la BID revendique un portefeuille de 683 milliards de FCFA (1,1 milliard de dollars).
La 47ème réunion annuelle du conseil des gouverneurs du Groupe de la BID qui s’est tenue du 1er au 04 juin 2022 à Charm El Cheikh en Egypte, sur le thème « au-delà du rétablissement, garantir la résilience et la durabilité » a permis de renforcer cette coopération, avec l’approbation d’un financement de 52 milliards de FCFA (84 millions de dollars) pour la promotion de la riziculture.
Ce financement vient à la suite d’une ligne de crédit de 26 milliards de FCFA (42 millions de dollars) du groupe de la BID en partenariat avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) destinés au financement des Petites et moyennes entreprises (PME) en vue de la relance de leurs activités post-Covid.
Au-delà d’une coopération multiforme, les financements du groupe de la BID sont principalement orientés vers les secteurs de l’agro-industrie à travers des appuis à la Société de développement de coton (SODECOTON), les hydrocarbures par le biais du financement des programmes d’importation des produits pétroliers par la Société nationale de raffinage (SONARA), l’énergie à travers la construction et la réhabilitation des barrages hydroélectriques dont celui de Songloulou, d’une capacité de 388 Mégawatts (MW) sans oublier le financement des projets agricoles visant notamment la vulgarisation de la culture du riz.
Les échanges avec le gouvernement camerounais ont récemment abouti sur l’accord pour un accompagnement de la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie nationale de développement du Cameroun (SND30) devant permettre l’émergence de ce pays dans une dizaine d’années.