L’Etat équato-guinéen à travers la compagnie nationale de pétrole (GEPETROL) et deux sociétés de droits chinois en l’occurrence, CRCC et CIRDL ont signé un accord-cadre pour le financement et la construction d’une raffinerie. Une première initiative du genre de doter le pays de ce genre d’installations pétrolières car en dépit du boom pétrolier dont la Guinée équatoriale est productrice depuis 1995, tous les processus de raffinage s’effectuent à l’extérieur.
Bien que le coût de construction de cette « raffinerie moderne aux standards internationaux en la matière » n’ait pas fait objet d’une publication officielle, les termes de l’accord prévoient que celle-ci sera financée à 44% par la Guinée équatoriale et à 56% par les sociétés chinoises CRCC et CIRDL. Un accord « dans un contexte commercial gagnant-gagnant » ont indiqué les deux parties pour ce projet dans le pipe depuis 2010.
D’une production minimale de 20 000 barils de pétrole par jour, cette raffinerie modulable pourra augmenter sa capacité selon les besoins, pour couvrir la consommation nationale en produits raffinés, en forte hausse. La construction de cette raffinerie apportera de la valeur ajoutée à l’économie nationale a indiqué le vice-président de la République Nguema Obiang Mangue, car outre la limitation des dérivés bruts, cela contribuera également à créer des emplois et à augmenter les sources de revenus du pays.
Selon les autorités, la Guinée équatoriale qui compte parmi les dix plus grands pays producteurs de pétrole d’Afrique veut à travers ce projet « démontrer la vision de son administration dans son programme de développement horizon 2035 dans lequel le gouvernement s’est engagé à l’industrialisation du pays ».
Les travaux devraient commencer dans les « brefs délais », au plus tard au premier semestre 2023. A terme, non seulement l’offre nationale sera renforcée, mais le surplus de la production pourrait être exporté dans la sous-région, où les besoins en produits pétroliers sont également en hausse.
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