À la tête de l’Agence américaine pour le commerce et le développement (U.S. Trade and Development Agency, USTDA), Enoh Ebong, juriste d’origine nigériane, était parmi les 17 hauts responsables américains qui étaient à Marrakech, du 17 au 20 juillet 2022, en marge de la rencontre des affaires USA-Afrique. Créée en 1992, l’USTDA favorise la croissance dans les pays en développement , tout en créant des emplois américains grâce aux exportations.
Quelles conclusions peut-on tirer de cette rencontre d’affaire USA-Afrique ?
L’USTDA est une agence gouvernementale américaine avec une double mission unique. Nous sommes une agence d’aide étrangère qui développe des infrastructures durables de haute qualité dans les économies émergentes à l’étranger. Dans le même temps, nous avons pour mandat de soutenir les emplois américains par l’exportation de biens et services américains vers les projets d’infrastructure que nous aidons à développer. Au sommet de Marrakech, nous avons noté une volonté manifeste de travailler ensemble de part et d’autre. Nous avons relevé des convergences de vue très forte notées entre les agences et institutions américaines présentes dont l’USTDA,Export-Import Bank, Department of Commerce, Development Finance Corporation, Millennium Challenge Corporation, et l’USAID et leurs homologues africains. Nous sommes tous portés sur le résultat, c’est à dire la mobilisation des fonds pour le financement des infrastructures et une croissance inclusive et résiliente en Afrique.
Il a été constamment question de sécurité alimentaire financement de la transformation des produits agricoles au niveau local. Quelle est l’approche ou la solution Américaine ?
Effectivement, c’est une préoccupation partagée. Notre agence est plutôt orientée vers le financement des infrastructures, y compris les infrastructures agricoles indispensables à la sécurité alimentaire et à la transformation agricole. Nous collaborons en ce moment avec la Côte d’Ivoire pour augmenter la capacité du port d’Abidjan dans le traitement de la réception du vrac et des céréales destinés au marché national et régional.
L’AGOA a été signée en 2002 et devrait venir à terme en 2025. Quelle est la suite envisagée ?
Notre agence n’est pas directement impliquée dans les négociations autour de l’AGOA. Je ne souhaite par conséquent pas en parler. Les discussions sont en cours.
Un sommet US-Afrique est en préparation pour le mois de décembre. Comment votre agence prépare-t-elle cet événement ?
Nous nous y intéressons particulièrement et sommes à la recherches de nouveaux partenaires et des deals à financer. Nous sommes Focus sur les résultats.