Par Nadim Michel KALIFE, chercheur économiste, ancien doyen (1975/76) de l’ESTEG devenue FASEG (Faculté des sciences économiques et de gestion, Togo)
La Franc Maçonnerie, dite spéculative, est une école de pensée humaniste, organisée en 1723 par les «Constitutions» d’Anderson. Elle se définit comme «le centre de l’union d’hommes de bien et loyaux» ayant pour but de promouvoir la fraternité universelle au service du bien commun de l’humanité, par la recherche de la vérité et la lutte contre les injustices.
Pour savoir pourquoi la Franc Maçonnerie était destinée à naître en Angleterre, il faut d’abord rappeler le contexte intellectuel du Moyen-âge européen, imprégné de la soumission de la raison à la foi. En effet, depuis St Augustin au IV° siècle, tout art et toute méditation devaient servir à la Foi chrétienne en glorifiant le Christ rédempteur. Or, la pensée d’Averroès et d’Aristote, ayant franchi les Pyrénées fin XII° siècle, avait séduit beaucoup de moines savants par sa dialectique entre l’essence et l’existence. L’un d’entre eux, Thomas d’Aquin (1226-1274), dans sa « Somme théologique », récupéra cette méthode pour dire que Dieu seul réunit en lui l’essence et l’existence, et qu’il est intervenu dans l’essence de l’homme pour donner un sens à son existence grâce par sa foi glorifiant Dieu.
De la sorte, l’Eglise continua à imposer ses dogmes et sa pensée unique, avec l’appui de l’Inquisition et de l’Index. Même Descartes, cherchant pourtant à démontrer l’existence de Dieu, dut se réfugier en Hollande en 1637, à cause du « doute systématique » utilisé dans son « Discours de la méthode », jugé contraire à la Foi, qui devait être soumission totale, le doute menant à l’hérésie.
L’EXCEPTION ANGLAISE AU MOYEN-AGE
Seuls en Europe, les religieux anglais osèrent se soustraire à la pensée unique du Pape. Cela s’explique, peut-être, par son isolement insulaire, mais surtout par son héritage viking, à l’esprit entreprenant, épris d’indépendance et d’égalité. En effet, les Vikings avaient envahi l’Angleterre dès le IX° siècle. Puis, ils furent remplacés par les Normands de Guillaume le Conquérant en 1066, lui-même et ses troupes étant descendants des vikings.
De plus, ce nouveau Roi d’Angleterre, dans le but de faire prospérer son nouveau royaume, fit spécialement venir, en 1071, une importante communauté juive, composée d’hommes d’affaires et de savants. Et, parmi eux, se trouvait un grand astronome, Pedro Alfonso, fuyant les persécutions antisémites au Portugal : il sut diffuser à la Cour du Roi sa technique d’étudier l’astronomie à partir d’instruments de mesure et de calculs mathématiques, ignorant le dogme de Ptolémée adopté par l’Eglise.
D’où la double qualité d’esprit indépendant et adogmatique, favorisa les futurs chercheurs anglais, d’autant plus que l’astronomie était la reine des sciences. Et cette liberté de recherche offrit à l’Université d’Oxford de bénéficier d’un statut indépendant à sa création, la mettant à l’abri de toutes pressions extérieures, phénomène unique en Europe médiévale. Et cette liberté permit, début XIII°, au théologien Robert Grosseteste(1175-1253), Chancelier de l’Université d’Oxford, d’inventer la méthode empirique, appliquant les mathématiques à l’étude de la Nature en testant les hypothèses avancées, pour la recherche de la vérité sans dogme. Par ailleurs, Grosseteste, devenu évêque, critiquera les abus des droits féodaux et des bénéfices ecclésiastiques, par respect des droits humains.
Son élève, le franciscain Roger Bacon(1214-1294) fonde la science expérimentale, en écrivant : «La preuve par le raisonnement ne suffit pas, il faut en plus l’expérimentation».
Cet esprit d’indépendance, de vérité et de respect de l’autre, se manifesta aussi dans la « Grande Charte », en 1215, privant le Roi de créer des impôts par souveraineté.
Et au XIII°, pendant que les Papes soumettaient les Rois du Continent à leur autorité spirituelle, à Oxford, le franciscain Duns Scot (1265-1308) professait de distinguer le domaine de la foi, métaphysique, du domaine profane, exigeant des réponses claires et sans mystères. A sa suite, le franciscain William of Occam (1285-1347) professa la séparation entre foi et raison en reniant toute hiérarchie entre philosophie et théologie, et en déclarant que le Pape n’a pas à s’ingérer dans les affaires temporelles, où le bon sens humain suffit. Cela annonçait la laïcité et l’esprit des « Lumières ».
Dans ce contexte, l’Université libre d’Oxford, accueillant tous les ouvrages de l’Antiquité et de la civilisation arabe (censurés par l’Eglise sur le Continent), devint le grand centre européen de recherches, où l’on venait étudier à l’abri de la censure de l’Eglise.
Ainsi, les libertés individuelles naquirent en Angleterre au XIII° siècle.
L’EXCEPTION ANGLAISE A LA RENAISSANCE
A la Renaissance, les monarques européens avaient des ennuis avec leur noblesse, alors que Henri VIII, en créant l’anglicanisme en 1534, nationalisa les biens du Clergé catholique et les céda à bas prix à l’aristocratie et à la bourgeoisie, en en faisant ses alliés. Et l’Etat anglais en sortit renforcé pour devenir la 1ère puissance navale du monde à la fin du 16°s.
Durant ce 16°s, les penseurs européens, cherchant à sortir de l’obscurantisme religieux et des superstitions, eurent recours aux doctrines ésotériques de l’Ecole d’Alexandrie datant du 1er au 3ème siècle, invitant à connaître la « vérité primordiale » par illumination de l’esprit, exigeant sa purification préalable à travers une discipline de contemplation menant à l’extase, seul moyen d’unir l’homme à Dieu dans « l’unité primordiale ». Cependant, seule une élite (les« Mages ») était censée pouvoir y accéder, ce qui en protégeait l’accès contre les esprits impurs, capables d’en faire mauvais usage en nuisant à l’Humanité. C’est pourquoi, selon Hermès Trismégiste, censé avoir transmis à l’humanité survivant au Déluge les 7 arts libéraux et la « Connaissance », Dieu aurait usé de symboles pour les transmettre à l’homme, comme les hiéroglyphes égyptiens, dont la compréhension exige un cheminement initiatique et mystique.
Cet ésotérisme intéressa Jacques VI d’Ecosse, chargeant William Schaw de créer 30 loges opératives en Ecosse à partir de 1598, avant d’être intronisé Jacques 1er d’Angleterre en 1603.
DEUX HOMMES D’ETAT EXCEPTIONNELS VONT MARQUER LA MENTALITE ANGLAISE
A la différence de toute l’Europe, où les hommes d’Etat œuvraient pour l’absolutisme du pouvoir royal pour raison d’Etat (lire Machiavel dans « Le prince », 1529), Thomas More (1478-1535), Chancelier de Henri VIII, souhaite, dans « Utopia » en 1516, soumettre la raison d’Etat au bien-être du peuple. Il y décrit un Etat de droit dans une société égalitaire, sans injustice ni calamité. Son ouvrage, bien accueilli à Oxford, enseigne que les malheurs de la société ne sont point des fatalités, mais le résultat d’une mauvaise gouvernance de ses dirigeants et d’un manque d’instruction civique des citoyens. Cela va éveiller l’esprit civique des Anglais, pensant que l’homme peut agir sur son destin et améliorer la société, ce qui annonce la FM.
Au siècle suivant, Francis Bacon (1561-1626), Chancelier du roi Jacques 1er d’Angleterre et rose+croix, jette les bases de la logique expérimentale pour la recherche de la vérité, et lance aussi l’introspection par la connaissance et le perfectionnement de soi. Dans «Novum Organum »(1620), il propose une « purge de l’intellect », en chassant les 4 sortes d’« idoles » qui conditionnent notre comportement : l’hérédité, la culture du milieu social, les vices de l’ego et les fréquentations. Par ce travail sur soi, chacun peut devenir un homme nouveau, libre, responsable et efficace pour la société. De la sorte, F. Bacon nous persuade de renoncer aux doctrines ésotériques pour découvrir la vérité et de sortir du monde enchanté de la Renaissance.
Et, dans « Nova Atlantis », publié en 1626, il pousse à croire au progrès pour le bien commun, par l’innovation de nos idées pour repenser le monde et par les découvertes techniques accroissant l’efficacité productive. A cet effet, il propose que l’Etat crée des « instituts de recherche » et favorise les échanges entre les savants du monde, pour balayer l’obscurantisme des « Mages » qui influençaient les monarques de la Renaissance.
En outre, il prône la tolérance religieuse comme facteur de progrès social, générant la croissance des richesses par la diversité communautaire de la nation. Il plaide pour le retour de la communauté juive en Angleterre (dont elle avait été expulsée en 1290), ce que Cromwell adoptera en 1656 par souci de rebâtir la Nation ruinée par la guerre civile.
En somme, l’Anglais F. Bacon invente le V.I.T.R.I.O.L, la mort de l’homme ancien en nous pour renaître en homme nouveau, la foi dans le progrès et la Tolérance, toute une révolution de la pensée européenne, et annonçant la FM spéculative des « Lumières ».
LE RÔLE DE L’ « INVISIBLE COLLEGE » ET DE LA « ROYAL SOCIETY »
Au sein des 21 « College » de l’Université d’Oxford, divers groupes de recherche traitaient les thèmes d’actualité. Ainsi, se constitua, en 1574, le groupe « The Antiquarians » traitant de l’archéologie naissante et de la recherche de la vérité primordiale chez les Druides (au lieu de l’Antiquité égyptienne ou grecque pour les chercheurs du Continent). Mais ce groupe fut interdit par Jacques 1er dès son accession au trône d’Angleterre en 1603, parce qu’à l’instar des anciens Druides, il rejetait la légitimité de droit divin du pouvoir royal. Alors, ce groupe se réfugia dans « Utopia », lequel fusionna en 1645 avec « Nova Atlantis » pour devenir l’« Invisible College », traitant les problèmes de société, et où de nombreux membres rose+croix (Elias Ashmole (1617/92), Thomas Vaughan(1602/66), Robert Moray(1609/73)… expliquent sa dénomination.
D’ailleurs, ses membres vont prôner la tolérance en pleine guerre civile (1629-1659) et la purification intérieure pour pouvoir réaliser le grand œuvre d’une société harmonieuse. Et, deux membres prestigieux, E. Ashmole et R. Moray, révèlent dans leurs écrits avoir été initiés « accepted free mason », respectivement en 1646 et 1641, montrant bien que Rose+Croix et FM, au milieu du 17°s, étaient associées dans leurs efforts pour le mieux-être social. C’est ainsi que Robert Moray, très proche de Charles II en exil, persuada le Roi à créer, en 1660, la « Royal Society », réunissant les meilleurs savants pour le conseiller dans sa gouvernance du royaume.
C’est ainsi que la « Royal Society » fera accepter par le Roi, en 1679, l’ « Habeas Corpus » Act, protégeant la personne contre toute arrestation arbitraire sans jugement préalable. Cela est le fondement premier de toute démocratie moderne. De plus, ses conseils de gouvernance ont réussi à débarrasser le Roi de l’influence néfaste des « Mages », comme le souhaitait F. Bacon dans « Nova Atlantis » pour l’avènement d’un ordre nouveau sous l’égide de « la raison générale de l’humanité ». Et c’est ce qui permit à l’Angleterre de briller dans le monde depuis lors.
Il faut aussi savoir que, par souci de tolérance, la « Royal Society » exigeait de ne pas être « athée stupide », du seul fait que l’ordonnancement de l’univers ne pouvait être que l’œuvre d’une puissance supérieure, le « Grand Architecte ». Par contre, elle admettait bien qu’une certaine forme d’athéisme, réfutant les abus du pouvoir religieux agissant contre le bien commun. C’est pourquoi les débats à caractère politique ou religieux y étaient interdits pour que tout désaccord y soit exprimé avec civilité. Et c’est bien cette règle qui prévaut dans nos travaux de loge.
ET LA GRANDE LOGE DE LONDRES REMPLAÇA LA ROYAL SOCIETY
Comme le nouveau Roi d’Angleterre, George de Hanovre, ne parlant pas l’anglais, ne réunissait plus la « Royal Society » depuis son accession au trône en 1714, laissant son conseil des ministres gouverner le royaume avec l’aide du Parlement, l’un des membres francs-maçons de la « RS », John Theophile Desaguliers, dut se décider à créer la « Grande Loge de Westminster » en 1717 en vue de remplacer la « RS » dans sa fonction humaniste d’améliorer la gouvernance au service du bien commun. C’est pourquoi les Constitutions d’Anderson stipulent que la FM est le centre d’union des gens de bien et loyaux ayant pour souci d’œuvrer pour le bien commun.
ROLE DES « ANTIQUARIANS » DANS LA RUPTURE ENTRE FM ANGLAISE ET FRANÇAISE
Une opposition avait existé entre 2 sous-groupes de l’ « Invisible College », les « Antients » et les « Moderns ». Ils donnèrent deux idéologies opposées au sein de la « Royal Society » :
✓ d’une part, ceux qui tenaient aux traditions druidiques et à leur Vérité Primordiale, surnommés « Antients » et croyants dogmatiques ;
✓ et d’autre part, ceux qui croyaient au progrès des sciences, surnommé « Moderns », plutôt déistes, regroupés autour de Newton et Desaguliers.
Cette dualité se répercutera plus tard sur l’évolution de la Franc-maçonnerie anglaise. En effet, 6 mois après la création, au solstice d’été de 1717, de la « Grande Loge » de Westminster, par le groupe des « Moderns » dirigé par J.T. Desaguliers, un autre groupe d « Antients » créèrent, au solstice d’hiver de 1717, une autre « Grande Loge », concurrente, dite druidique.
Ces 2 obédiences londoniennes se feront concurrence jusqu’en 1738, où interviendra un 1er rapprochement avec la 1ère révision des « Constitutions » de 1723 portant sur une foi en un « Dieu révélé » remplaçant la « Loi Morale » conçue par les Pasteurs Anderson et Desaguliers dans l’édition de 1723.
Puis, en 1813, les 2 Grandes Loges fusionneront en « Grande Loge Unie d’Angleterre », dominée par les « Antients » qui imposèrent la foi dogmatique en Dieu révélé de la Chrétienté. Cela débouchera sur la rupture avec la Franc-maçonnerie française, attachée à la laïcité et au déisme des « Moderns », la loi morale, plus conformes à la philosophie des Lumières. La rupture définitive interviendra au Convent de Lausanne en 1875, suite à l’adoption par le GODF du principe de « GADLU », et se différentiant de la GLUA, obédience anglaise se réclamant d’être la seule autorisée à donner sa patente à une seule obédience par pays, qu’elle qualifie de « régulière ».
LIENS ENTRE LOGES OPERATIVES ECOSSAISES ET LA FM
Rien ne prédispose normalement de passer des professions manuelles à une association de cherchants intellectuels. Il a fallu un concours de circonstances exceptionnel pour que des Universitaires anglais empruntent à des loges de maçons opératifs leurs mots de passe ainsi que leur rituel. Comment cela a-t-il pu se passer ?
Il s’est trouvé qu’en 1598/1599, Jacques VI d’Ecosse, un Roi de la Renaissance, ayant le souci de rattraper le retard de développement de son royaume par rapport aux autres royaumes d’Angleterre et de France, qui avaient déjà acquis leur propre style architectural, a décidé de confier à son intendant des édifices royaux, William Schaw, le soin de former des maçons/architectes, capables de créer un nouveau style d’architecture qui n’ait rien à envier aux autres royaumes.
Or, Jacques VI d’Ecosse était féru des doctrines ésotériques de l’Antiquité et notamment des doctrines ésotériques de l’hermétisme, et il estimait qu’en les faisant enseigner aux élèves maçons/architectes, cela les rendrait plus intelligents et plus créatifs, et donc capables de créer un nouvel ordre architectural à sa gloire. Et il fit mettre à leur programme d’enseignement, ces doctrines ésotériques ainsi que « l’Art de la mémoire » qui devait servir à les mémoriser pour mieux les assimiler.
Et pour enseigner ces matières, ignorées des loges opératives du Moyen-âge, il a dû faire appel à des enseignants-chercheurs de l’Université d’Oxford, réputée en la matière, puisque, même le Père dominicain Giordano Bruno dut s’y rendre plusieurs fois, venant d’Italie, pour enrichir ses connaissances hermétistes et les enseigner avant d’être brûlé comme hérétique en 1600 du fait que ces sciences étaient condamnées par Rome.
Et, durant 26 ans, de 1599 au décès de Jacques VI en 1625, des enseignants anglais vont donc venir former les maçons-architectes écossais dans une trentaine de loges de Schaw, répandues à travers l’Ecosse.
Puis, lorsque la guerre civile anglaise sévira entre 1629 et 1659, ces Intellectuels anglais, rentrés d’Ecosse (ayant reçu dans ces loges opératives dites de Schaw, le mot de passe ainsi que les signes de reconnaissance et la connaissance du rituel de ces loges en s’y faisant initier préalablement à l’autorisation d’y entrer comme « accepted free mason », càdire acceptés et libérés de leurs obligations opératives), et choqués par l’intolérance pratiquée par les divers protagonistes de cette guerre civile, durent se rencontrer et se réunir en secret et en divers lieux, en usant des signes de reconnaissance et du « mot de maçon » leur permettant de se faire mutuellement confiance. Et, étant acquis à la philosophie de Francis Bacon qui avait animé l’ « Invisible College », dont ils avaient été membres au cours de leurs études et recherches à Oxford, ils devaient sûrement discuter des moyens de résoudre leur drame national de guerre civile, qui se déroulait sous leurs yeux.
Et, comme cela était déjà de coutume dans « l’Invisible College » qu’ils avaient fréquenté à Oxford, ils ont dû reconduire cette habitude de se réunir dans une auberge (« Tavern » en anglais), pour se reconnaître et travailler ensemble à l’abri des regards pour l’amélioration de la société. Et, pour donner un caractère solennel à ces réunions, rien de plus facile que de s’inspirer des pratiques des loges opératives qu’ils avaient fréquentées en Ecosse en y enseignant. Et, par la suite, ils ont dû recruter d’autres Intellectuels, cherchant le bien public, en les initiant et en les baptisant aussi de « accepted free mason », comme eux-mêmes l’avaient été dans les loges opératives d’Ecosse, dites « loges Schaw ».
Et c’est pourquoi nous retrouvons dans nos rituels du 1er et du 2nd degré (dans les loges Schaw il n’y avait que 2 grades, « apprenti entrant » et « apprenti accompli ») de fortes similitudes avec les 2 rituels des loges de Kilwinning, d’Edimbourg ou d’Aberdeen du début XVII° siècle, que William Schaw avait été pêché dans les « Old Charges » ou « Anciens devoirs », qu’il avait trouvé sur le Continent. Et, c’est ainsi qu’ils reçurent le mot de maçon, à l’occasion de leur acceptation en loge, d’où le titre de « ACCEPTED FREE MASON », signifiant qu’il était accepté en loge et, à la fois, libéré de ses obligations opératives de maçon/architecte.
P.S. En concluant, j’ajoute ces lignes sont le condensé des pages 19 à 126 de mon livre intitulé « REFLEXIONS D’UN MAÇON SUR SON CHEMIN INITIATIQUE », Tome II, Editions DETRADE, 320 pages, et que ces recherches ont été effectuées entre 2001 et 2005.
Un commentaire
Heu … mais qui a osé écrire ça ?
C’est totalement infondé et à l’encontre de toutes les études et publications universitaires les plus sérieuses
Quand on veut commenter l’Histoire, on se documente sérieusement
Il n’a par exemple jamais existé de 2nd Grande Loge, au delà de quelques tentatives rassemblant une petite poignée de loge comme à York, et ce avant 1748 qui verra la grande loge des anciens naître en 1751.
Le druidisme ? Que de confusions dans tout ça ….
Oh Lord my God !