Par Par Abdou Cissé, Président du Groupe CISCO²NSULTING-SOLVISEO.
L’Afrique a-t-elle réellement besoin de démocratie, de fondation ou de fonds pour la démocratie? La France s’active aujourd’hui avec certains philosophes africains () autour d’une permutation de la France-Afrique vers l’Afrique-France ; mais elle doit comprendre que le peuple africain a plutôt besoin de son pouvoir monétaire. Les trois siècles derniers ont été marqués par une forme d’‘Occidento-Centrisme’ autour des valeurs comme la Démocratie, la République, la Laïcité, la Liberté et les Droits de l’Homme. Les grandes figures qui ont visité l’histoire humaine en poussant le bouchon plus loin, interprètent l’ensemble de ces valeurs comme une forme d’occidentalisme, avec la république et la démocratie comme visage politique. Avons-nous tous la même compréhension de ces deux dernières valeurs? L’Occident connait-il réellement la démocratie ?
Certains de ses enfants avouent que la représentation y est souvent inexistante du fait d’une procédure de désignation vérolée et d’une procédure de contrôle douteuse. L’histoire démontre qu’une République n’est pas forcément une Démocratie et inversement ; toutes les Démocraties ne sont pas des Républiques et toutes les Républiques formelles ne sont pas en réalité des Démocraties. Si le peuple n’institue pas le mode de désignation de ses représentants, alors le ver restera dans la pomme car, depuis la nuit des temps ce processus de désignation des gens qui gèrent le pouvoir dans les pays où règne l’occidentalisme est complètement vérolé, pour ne favoriser que la connivence entre les États et toutes les formes d’oligarchies. Un semblant de démocratie avec des corps constitués, des coteries qui assurent une stabilité depuis 300 ans et alimentent un effet de richesse pour maintenir la paix sociale ; effet de richesse obtenu par le couvercle, les bâillons et les chaînes sur l’Afrique.
En particulier, la France n’a fait que dupliquer sur l’Afrique francophone la colonisation qu’elle avait subie de l’Angleterre avant la bataille de Bouvines (1214) et l’asphyxie monétaire subie de l’Allemagne durant l’occupation. Un retour dans l’histoire permet de comprendre que depuis 1642 la révolution anglaise, depuis 1776 la révolution aux États-Unis, depuis 1789 la révolution française, les soi-disant démocraties instituées en Occident et exportées en Afrique n’ont eu pour but que d’écarter le peuple des grandes décisions. Nous avons oublié que l’homme est un être multidimensionnel et neuro-programmable. Nos ancêtres le savaient car l’Afrique était habitée par des êtres soumis à Dieu, avant les arabes blancs ; sauf que nous l’avons oublié car les occidentaux nous ont fait croire à l’apparence d’une société basée sur la logique hypothético-déductible, instituée par Descartes. Avant, les occidentaux étaient des africains ; après Descartes, ils se sont présentés comme de simples machines logiques hypothético-déductives et ne cessent de nous persuader que l’être humain est une machine logique. Les acteurs de l’occidentalisme savent très bien que pour diriger une société durant des années, des siècles voire des millénaires, il faut que les individus qui la composent soient neuro- programmés ; les français l’ont subie à travers le roman national, le programme, le code pour l’ordinateur neuro-programmable qui est l’homme ; leurs élites l’ont exportée en Afrique francophone. Une pensée pour feu Cheikh Anta Diop, qui a toujours souhaité restaurer le programme des africains, à travers notre conscience historique qu’il définissait comme le ciment qui réunit les individus d’un peuple.
La démocratie de l’occidentalisme, à l’image de la France
Les français subissent l’occidentalisme depuis plus de 200 ans (neuro-programmation). En effet, l’âme de la France est née en 496 au baptême de son roi Clovis ; baptême marquant le début d’une alliance entre l’autorité politique et l’autorité religieuse, la naissance d’une France catholique, monarchique et la connexion entre le temporel et le spirituel. Le combat entre deux pans d’une même origine (la Religion Chrétienne) et qui ont pris des chemins complètement différents, a finalement dégoûté une bonne partie des français qui ont fini par rejeter cette spiritualité. Ce long processus se comprend en traversant le passé de la France qui, bien que jugé dépassé, continue et continuera à marquer tout un peuple.
A l’implantation de la république, les révolutionnaires de 1789 ont concédé une partie du pouvoir, un espace pour la royauté et les premiers textes écrits reflétaient une monarchie constitutionnelle française. En 1792 la première république est déclarée en lieu et place de la royauté. En 1793 le roi est décapité mais la république a du mal à s’implanter; s’en suivent un directoire, un consulat, l’empire Napoléonien, une restauration royale, une restauration monarchique, une deuxième république et de nouveau un empire qui s’écroule en 1870. Les Français (hommes) votent en 1871 et une majorité royaliste est élue ; près d’un siècle après la révolution, les Français avaient exprimé ainsi le désir de revenir à la monarchie. Dans l’impossibilité d’installer le roi sur le trône, en janvier 1875, à une voix de majorité (amendement Wallon), la république revient (troisième), suivie par la quatrième et la cinquième que nous vivons. Le devoir de protéger les plus faibles via équilibre et harmonie, institue à l’Etat des pouvoirs qui doivent être représentatifs de la société.
Dans une réelle démocratie représentative, c’est le peuple qui prend les décisions d’orientation de son destin, et qui écrit les règles de sa représentation et pas ses représentants qu’il doit contrôler ; une démocratie n’existe que quand le pouvoir est détenu par le peuple pour le peuple. Ce qui n’a jamais été le cas en général pour l’Occident et en particulier pour la France et s’illustre par les modèles d’élections que nous voyons partout où le libéralisme s’est installé. Aux pouvoirs classiques de Montesquieu (exécutif, législatif et judiciaire) l’occidentalisme a rajouté le pouvoir des médias et le pouvoir monétaire (puissance et maitrise de l’argent). Celui des médias organise les opinions qui étouffent toutes les vérités susceptibles de déranger ; preuve que l’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais plutôt les opinions des nouveaux prêtres médiatiques.
Même si les quatre premiers pouvoirs étaient détenus par l’Etat, sous le contrôle du peuple et pour le peuple, sans le pouvoir monétaire alors il serait impossible de financer les mesures nécessaires au bon fonctionnement des pouvoirs de Montesquieu; ce qui explique qu’aujourd’hui, partout où s’installe un semblant de démocratie, les Etats sont à genoux devant les puissances financières. L’oligarchie qui a institué ces régimes a toujours bien pris le soin de penser ses mots sans jamais vraiment les dire au peuple : vous ne serez jamais en démocratie car vous serez représentés en fonction de nos intérêts ; et vous n’aurez jamais le pouvoir monétaire. Aussi, ce discours est entretenu par certains intellectuels ligués pour justifier tout cela en martelant aux oreilles du peuple des slogans comme : la monnaie est très compliquée, dormez tranquille et laissez les spécialistes la gérer.
C’est dans ce contexte que nous (africains) devrons comprendre que certains de nos frères ont été formatés comme des agents qui œuvrent pour que le cinquième pouvoir monétaire nous échappe complètement, en passant leur temps à mythifier, à spiritualiser, à déifier ou encore à ‘traîtriser’ la gestion de la monnaie (les prêcheurs de la Troïka). L’histoire révèle ainsi que les français n’ont adopté la république et la démocratie que par défaut ; ils n’ont jamais réussi à associer les libertés publiques et la monarchie comme les Anglais ; et cela se note autour des remords royalistes qu’ils ont éprouvés lors du décès de la reine Élisabeth II. L’occidentalisme a donc gangrené presque toute l’Europe mais les Anglais ont réussi à garder comme dénominateur commun la croyance et l’attachement à la royauté.
Les élites françaises se sont succédées en se transmettant cette gangrène, et continuent à perpétrer les valeurs de l’occidentalisme jusqu’à les exporter en Afrique francophone. Le roman national disait : vous pouvez pousser les montagnes, combler les vallées et traverser les rivières, parce que vous êtes issus d’une divinité et que vous avez le sang divin qui coule dans vos veines, raison pour laquelle vous êtes capables de tout faire. Cette motivation hypnotique a donné à la France la capacité d’exporter ce dont elle ne dispose pas et de transmettre aux africains des valeurs qu’elle a beaucoup de mal à adopter. En refusant de croire et en refusant de transmettre la vie, l’homme économique s’est substitué à l’homme spirituel par destruction du lien social et l’horizon de l’occidentalisme s’est orienté vers le pouvoir d’achat en opposition à la volonté d’être ensemble : faire fortune versus faire société.
La démocratie africaine, à l’image du Sénégal
Place à Ndoumbélane, une crème de l’Afrique francophone qui a importé toutes les valeurs de l’occidentalisme et que ses politiciens ont réussi à tropicaliser par polymorphisme, sous forme de république du Sénégal (en lieu et place d’une république sénégalaise) et d’une apparence de démocratie. Trop de bruit à Ndoumbélane autour des élections, du troisième mandat et des comportements de l’élite, sans actions concrètes autour des besoins réels des populations. Des juges, des magistrats, des cours, des experts, des commissions et des ONG décident mais surtout pas le peuple. L’exemple des élections législatives en juillet 2022 est parlant ; entre un pouvoir qui n’avait pas envie de les organiser et une opposition qui s’arc-boutait pour des soi-disant élections, les sénégalais en étaient perdus. Quatre mois avant, le scrutin occupe totalement l’actualité ; au cours du processus électoral la bagarre partisane s’installe dans le pays ; après le scrutin nous constatons ensemble un gouffre financier.
Le Sénégal se voit répliquer des valeurs héritées de la colonisation et semblables à un iceberg avec une infime partie émergée ; la partie immergée regroupant des coteries, des communautés, un pouvoir profond, des institutions pour permettre de maintenir la paix sociale, d’entretenir un effet de richesse pour que le peuple soit endormi sur une notion complètement abusive et excessive de ce Parangon de démocratie. Le Sénégal ne prend de la démocratie occidentale française que la partie folklorique qui concerne les élections, les désignations, les choix d’un président ou d’un premier ministre et surtout la partie la plus vérolée qui fait croire que le peuple choisit ; ce qui est faux puisque le peuple vote mais les lobbies choisissent. L’élection se fait avec la caisse de résonance des médias qui construisent les opinions. Le régime de monopole qui a gangréné complètement l’Occident est arrivé chez nous en disposant de nos gouvernants, neurologiquement déprogrammés par l’impérialisme.
En comprenant comment les français ont été déprogrammés (faute d’être enracinés dans leurs valeurs qui relèvent du roman national), on perçoit mieux pourquoi de grands hommes africains se sont battus contre le système imposé par l’occidentalisme ; nos référents religieux avaient bien compris que l’absolu divin ne pouvait pas cohabiter avec l’absolu humain ; ils avaient perçu l’impossibilité de respecter à la fois les valeurs d’une religion révélée et les valeurs de l’occidentalisme portée par la république et la démocratie ; ils n’ont jamais renié leurs croyances, raison pour laquelle nous croyons encore aujourd’hui au message qu’ils ont porté (l’exil de Serigne Touba en est un exemple).
Le Pouvoir Monétaire pour la zone CFA
L’Occident est marqué par l’ascendance du capital financier international sous la forme d’une nouvelle démocratie financière , née de l’industrialisation ́Financiarisation’ de l’économie; industrie qui utiliser la dette comme matière première, fait travailler 1% de la population qui gagne 90% des revenus en ne produisant absolument rien d’utile au bien être de 90% de la population ; une telle démocratie financière ne concerne ainsi que 10% de la population qu’elle irrigue depuis 1971. Sous l’influence du modèle anglo- saxon, la France et la zone euro ont perdu de vue leurs objectifs socio-économiques pour passer à une logique de valeur de marché. Cette démocratie de marché, dogme de l’occidentalisme, a donné naissance à l’INEPTOCRATIE version Paul Flynn : «un système de gouvernement dans lequel les moins capables de diriger sont élus par les moins capables de produire quoique ce soit pour subvenir à leurs propres besoins, mais qui, néanmoins, sont récompensés en recevant biens et services produits par des gens à qui l’on vole le produit de leur travail et dont le nombre ne cesse de diminuer».
Avant, les Etats se faisaient la guerre d’un point du monde à l’autre dans un contexte de pillage des richesses minières et pétrolières ; aujourd’hui ce sont des entreprises privées qui disposent de moyens de déposséder des dirigeants, de supprimer des semblants de démocraties et de prendre le contrôle des Etats. Exemple le Congo où les monopoles qui exploitent son sous-sol n’ont aucun intérêt qu’il y ait un Etat démocratique et organisé (un enfer pour ses habitants). Depuis les indépendances la zone franc CFA (monnaie d’importation) est restée dans la dépendance avec des économies incapables de créer de l’emploi et de subvenir aux besoins primaires des populations. La survie de l’espèce humaine commence à être un enjeu sur le continent africain et le pouvoir monétaire est nécessaire pour disposer d’ordre et d’harmonie dans nos économies; ceux qui croient que seules la liberté d’entreprendre et la liberté d’échange peuvent les favoriser se trompent. Même si le fondement du libéralisme était une condition nécessaire à un ordre et une harmonie dans nos économies, alors cette condition ne sera jamais applicable dans l’organisation humaine telle qu’elle est. La raison est simple : pour avoir une liberté dans l’économie, il faut un État souverain sur le plan monétaire et militaire, arbitre avec une police et une justice ; un modèle libre et non faussé peut garantir l’équilibre et l’harmonie dans une l’économie, mais un tel modèle n’existe que dans l’abstraction théorique et pas dans une société humaine du 21-ième siècle.
Le libéralisme de l’occidentalisme n’a jamais été gage d’une prospérité du peuple et la Modernité n’est pas source de bonheur. Pour rappel, de la révolution industrielle aux 30 glorieuses, les pays occidentaux n’avaient pas la croissance comme indicateur de référence, mais plutôt la prospérité ; le PIB n’était pas représentatif, mais plutôt le BIP (bonheur intérieur partagé); l’occident était sous forme d’une démocratie acceptable et solidaire, indissociable de la prospérité. Ces temps sont révolus car le dogme de la croissance est mis en avant à partir des années 1971 par la suppression du référentiel monétaire mondial, fin des accords de Bretton Woods, avec son cortège de crises et de transitions issues de marchés financiers faussés et de politiques monétaires insensées (lutte contre l’inflation) qui ont déclenché en 2022 la folie des prix en occident et l’inflammation en Afrique. Cibler l’inflation c’est juste favoriser les riches, c’est lutter contre la monétisation de ceux qui créent de la richesse, en particulier les travailleurs ; alors que cibler l’emploi c’est rendre la dignité et la prospérité à tout un peuple. Nos banques centrales d’Afrique francophone doivent prendre conscience aujourd’hui de notre besoin de vivre dignement dans la prospérité.
La richesse de nos sous-sols, de nos ressources humaines, de notre jeunesse et de nos traditions nous offre toute la latitude de créer des modèles de financement de nos besoins par un mode d’emploi d’une monnaie disposant d’un pouvoir libératoire et par un contrat social. La troïka qui confisque notre pouvoir monétaire depuis plus de 60 ans, devrait se rappeler que selon un néo-chartalisme déguisé (circuit du trésor), à l’époque des 30 glorieuses, l’État français décidait de la quantité de monnaie qui devrait circuler en fonction de ses projets, en actualisant les richesses futures du pays sur 20 à 25 ans. Pour des besoins d’écoles, d’hôpitaux, de routes, de rails, de centrales nucléaires, d’infrastructures téléphoniques, d’aéroport et de port, l’Etat mettait tout dans un plan à 20-25 ans, passait un coup de fil à la banque de France qui créait la liquidité associée en concordance avec ses banques commerciales ; chaque année l’État reversait à la banque de France le capital et les intérêts alors que la banque de France retournait à l’État les intérêts hors coûts de fonctionnement.
Cette forme de flexibilité monétaire avait contribué à construire toutes les infrastructures de la France après la deuxième guerre mondiale. Nous avons droit au moins une fois dans notre vie, à cette forme de flexibilité monétaire, par anticipation de nos richesses via le levier de l’actualisation sur 20 ans, pour créer les infrastructures qui nous manquent. Il est grand temps que notre base monétaire soit représentée par notre richesse issue du travail et de nos richesses naturelles, afin que l’émission monétaire retrouve en face des actifs tangibles. Il nous faut un système monétaire capable de faire circuler la monnaie à la vitesse de nos besoins, à l’image de notre monnaie antique à chambre de compensation (monnaie de reconnaissance et d’engagement). Monnaie et langue sont-ils indissociables (métaphysique)? Le dollar est associé à l’anglais américain, la livre sterling à l’anglais, l’euro à une vingtaine de langues et le franc CFA porte le nom de la langue dont il est l’expression de la souveraineté.
Conclusion
Le zoom ci-dessus sur la France et le Sénégal se projette facilement sur l’Occident et l’Afrique francophone ; cette dernière privilégie le pouvoir monétaire plutôt qu’une démocratie à l’occidentale. La Troïka doit s’atteler à une refonte totale de l’architecture du système financier international plutôt qu’au respect de la démocratie soi-disant universelle.
A nous d’abord d’être imperméable à toute manipulation, de mener un travail de sensibilisation et de soutien à nos Etats pour que l’Occident respecte la dignité des africains. A nous ensuite de comprendre, en s’inspirant de nos grands hommes qui étaient ancrés dans leurs croyances, que nous resterons perdant ainsi que nos futurs enfants, si nous acceptons de continuer à diluer nos croyances dans la modernité de l’occidentalisme. Et à nous enfin, par le fruit d’une réflexion et d’une conception orientée, d’aller au-delà de l’aspect matériel qui régit l’humanité d’aujourd’hui, de remonter le cours de l’histoire par les faits et de retracer les références idéologiques et spirituelles qui ont animé les acteurs à l’origine des développements de ce monde et leur finalité. C’est par ces chemins que nous finirons par sortir de ce piège machiavélique pour bâtir l’Afrique que nos ancêtres attendent toujours de nous ; et ce n’est qu’après avoir restauré la dignité du peuple qu’on pourra s’évertuer à adopter une quelconque démocratie.
Les experts du Groupe CISCO2NSULTING-SOLVISEO
(*) A. Mbembé et S. B Diagne
-Remerciements à Claude MOMBO Baros pour ses contributions au résumé et à la relecture approfondie. -Références (P.C, E.C, P.H, Y.I)
Articleparticulièrement dédiéauForumInitiativesCitoyennesdeDakarquiaportélemodèlemonétaireproposé en 2017 par CISSE ABDOU, comme moyen de disposer d’un pouvoir monétaire : https://www.financialafrik.com/2017/12/29/les-titres-financiers-cfa-obligations-une-solution-pour-acceder-aux- services-publics-monetaires/
Dédié aussi à tous ceux qui aiment l’Afrique, aux non -initiés aux questions monétaires, à tous ceux qui sont très loin des grandes villes africaines, à la rue ou au village ; les jeunes diplômés sont invités à l’imprimer et à le distribuer à leurs proches qui n’ont pas accès aux médias.