Afrique centrale et de l’ouest : la CIMA envisage de renforcer ses capacités opérationnelles

Le régulateur du secteur des assurances couvrant quatorze pays d’Afrique centrale et de l’ouest entend renforcer ses capacités techniques et opérationnelles alors que la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) célèbre en décembre prochain, son 30è anniversaire. Le bilan à mi-parcours positionne cette institution régionale dans la dynamique visant la préservation des droits des assurés tout en concourant au financement des économies des pays membres.

Dans un contexte intégrant les évolutions économiques, technologiques, scientifiques ou écologiques, il convient de souligner « qu’en 30 ans d’existence, la CIMA s’est imposée comme un exemple d’intégration et d’union africaine pour une bonne régulation et supervision de l’industrie des assurances », a indiqué son secrétaire général, Blaise Abel Ezo’o Engolo.

Malgré un environnement difficile renforcé par des crises multiformes, notamment la pandémie liée au Covid-19, la CIMA à travers ses 112 compagnies d’assurance non-vie, 64 compagnies d’assurance vie et de 21 entités de réassurance compte davantage peser sur l’économie régionale et continentale. Au 31 décembre 2021, elle totalisait un chiffre d’affaires de 1489 milliards de F CFA (2,2 milliards de dollars) pour 2461 milliards de FCFA (3, 7 milliards de dollars) de provisions techniques.

Au terme de l’exercice écoulé, le taux annuel de croissance s’établit à 8,5% tandis que les placements réalisés par les assureurs dans les économies des Etats membres se chiffrent à 2746 milliards de FCFA (4,1 milliards de dollars). Des chiffres que le régulateur se donne les ambitions d’améliorer d’autant que les potentialités pour conquérir de nouveaux marchés sont réelles, le taux de pénétration de l’assurance dans cette partie du continent se situant à peine autour de 2%.