Après la réduction et la nomination des conseillers principaux à la tête des collèges présidentiels, le président Tshisekedi poursuit le ménage avec une réorganisation de son cabinet en signant quatre nouvelles ordonnances lues ce dimanche 15 janvier à la Télévision nationale.
Le fait le plus marquant demeure peut-être la mise à l’écart de certains hommes influents à l’instar du conseiller privé Fortunat Biselele, du conseiller spécial en charge des investissements Jean Claude Kabongo et bien d’autres. Quant à son secrétaire particulier Topin Kabongo, il change de poste au sein du cabinet et devient coordonnateur administratif.
En attendant d’en savoir un peu plus sur la possibilité de recasement de certains conseillers recalés à l’instar des anciens conseillers principaux nommés dans des entreprises, certains ex-membres du cabinet pourront être appelés à d’autres fonctions, nous fait observer une source.
Dans l’ensemble, le cabinet compte un directeur de cabinet, trois adjoints, deux conseillers spéciaux, treize conseillers principaux, sept assistants, cinq coordonnateurs des services spécialisés et huit chargés de missions. Selon nos sources, le président a voulu donner un signal dans le cadre de la réduction du train de vie de l’Etat en commençant lui-même par la réduction des effectifs de son cabinet.
Ce remaniement, faut-il le rappeler, intervient à l’aube d’une année électorale. Selon un observateur de la scène politique congolaise, le président Tshisekedi a sans doute évalué la performance des uns et des autres, et c’est dans ce cadre qu’il a jugé nécessaire de procéder à des changements qualitatifs et quantitatifs en vue d’insuffler un nouveau souffle.
Selon nos sources, le président Tshisekedi envisage également un remaniement gouvernemental.