- A la 5ème Conférence de l’ONU sur les pays en voie de développement, Delphine Traoré, CEO Régional d’Allianz Africa, a appelé à l’établissement de plus de partenariats entre Gouvernements, entreprises et Société civile, pour que l’Afrique atteigne son plein potentiel afin d’aller à la prospérité.
- Elle a insisté pour plus d’engagement de la part de l’industrie de l’assurance dans la lutte contre l’impact du changement climatique en Afrique.
Abidjan, le 17 mars 2023 – Les 6 et 7 mars 2023, les Nations Unies ont invité d’importantes personnalités, dont Delphine Traoré, CEO Régional d’Allianz Africa, pour participer à la promotion des Objectifs de Développement Durables (ODD) dans les pays en voie de développement à Doha, Qatar. Malgré leur vaste potentiel, ces pays sont impactés par de nombreux facteurs, parmi lesquels les effets du changement climatique. Bien que les opportunités abondent en Afrique, qui abrite la plupart de ces pays, il est crucial d’identifier des solutions pour atteindre les ODD d’ici 2030.
Dans son intervention, Delphine Traoré, aux côtés de Simon Stiell, Secrétaire Exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et d’autres intervenants de haut niveau, a souligné plusieurs points forts de l’Afrique, qui possède environ 60% des terres arables du monde et qui a le potentiel pour nourrir sa population ainsi que le reste du monde, si des mesures adéquates sont mises en œuvre pour aider les acteurs des zones rurales. Cela nécessite l’implication des gouvernements, soutenus par les entreprises, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les institutions financières internationales, pour faire face aux défis majeurs, tels que ceux liés aux risques climatiques. Dans un continent comparativement plus vulnérable, ces risques ont de plus en plus de conséquences catastrophiques.
Le continent africain est très vulnérable aux catastrophes naturelles résultant du changement climatique, avec des estimations de coûts économiques allant de 7 à 15 milliards de dollars par an depuis 2020. D’ici 2030, cela pourrait représenter 7% du PIB africain, soit 50 milliards de dollars par an, une perte importante pour une population qui ne produit que 3,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Face à ces données alarmantes et aux risques qu’ils laissent présager, Delphine Traoré plaide pour plus d’implication du secteur privé. En ce qui concerne l’engagement de l’industrie de l’assurance, Allianz a pris des initiatives pour accompagner les gouvernements et les institutions de développement, en rendant l’assurance plus accessible à la population : le projet InsuResilience en est un exemple concret. Lancé en partenariat avec le gouvernement ghanéen, Insurance Development Fund, le PNUD et d’autres organismes de développement, il vise à faire face aux risques d’inondations majeures du pays, en renforçant ses capacités à répondre aux catastrophes naturelles. L’objectif principal du projet est de soutenir 118 000 ménages urbains vulnérables du Grand Accra.
« 33 des 46 pays les moins avancés se trouvent en Afrique. Mais ils ne sont pas toujours impliqués dans la prise des décisions qui les impactent directement. Ils sont absents des débats. Sait-on ce dont ils ont besoin et ce qui se passe sur le terrain ? L’adaptation est un défi quotidien et le partenariat d’Allianz Africa avec le PNUD est un excellent exemple de collaboration qui associe les pays d’Afrique touchés par le changement climatique. Dans les pays les moins avancés, le PNUD travaille sur le terrain en étroite collaboration avec le gouvernement, tout en faisant appel au secteur privé et à d’autres institutions, pour faire face à l’impact du changement climatique. C’est ainsi que nous devons tous travailler ensemble pour l’adaptation au changement climatique dans les pays les plus affectés », a indiqué Delphine Traoré.