Sous la houlette de son directeur général, Ngueto Tiraïna Yambaye, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (Fagace) procède à la signature de cinq conventions de garantie au Sénégal.
Le premier accord qui a lieu avec la banque Outarde de l’homme d’affaires Baba Diao sera suivi d’une convention avec l’Agence du Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises. Ce vendredi 28 avril, le Fagace a également signé une convention de partenariat avec CGF Bourse en marge d’un atelier sur la « Diversification des sources de financement et accompagnement des entreprises » dans le cadre des journées thématiques sur les financements alternatifs.
La signature de ce partenariat s’inscrit dans l’optique de parer à la difficulté que rencontrent les entreprises dans l’exercice de leurs activités, notamment la mobilisation des ressources. Aux côtés de CGF Bourse, le Fagace veut à travers cette convention offrir ces sources alternatives de mobilisation des ressources à travers le marché financier qui va permettre aux différentes entreprises d’avoir des ressources qu’elles n’ont pas avec les banques à long terme et à des coûts acceptables. Souligne-t-on.
« En matière de financement, il y a encore des bases incomplètes dans l’écosystème, il est nécessaire de faire des propositions aux régulateurs, aux autorités pour qu’ils puissent mettre un cadre juridique de régulation assez optimal, afin d’accompagner le financement des PME et des investissements sur le continent », indique Ngueto Tiraïna Yambaya, directeur général du Fagace.
Des signatures sont également prévues avec le Fonds de garantie d’investissement prioritaire (FONGIP) et la Banque Atlantique, filiale de la Banque Centrale Populaire.
Le patron du Fagace a d’ailleurs annoncé en perspective que, les interventions du Fonds ne comptent pas s’arrêter au niveau du Sénégal. « C’est une mission qui va s’étendre en Afrique centrale, afin d’aider les différents entrepreneurs à lever des ressources au niveau du marché. Et aussi, il y a des projets qui sont prévus au niveau de la Mauritanie », va-t-il conclure.
Pour rappel, depuis sa création en 1977 au Rwanda, les interventions du Fonds spécialisé dans la mise en place d’outils de garantie au profil du secteur privé et des États ont permis de mobiliser plus de 3.000 milliards de F CFA au profit des économies de ses quatorze (14) Etats membres, grâce à la garantie des prêts bancaires et à ses interventions diverses.