Après le Mali en août 2020 et en mai 2021, la Guinée en septembre 2021, le Burkina Faso en janvier puis en septembre 2022, et le Niger en juillet 2023, la spirale des coups d’Etat se poursuit. Le 30 août 2023, le Gabon est tombé sous la botte des militaires quelques heures après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo pour un troisième mandat. Le putsch perpétré par la garde présidentielle interrompt-il un processus démocratique, même unijambiste, même sans alternance ? S’agit-il d’un coup d’Etat gabonais, ou de Françafrique ? Décryptage dans le débat de Financial Afrik de ce 1er septembre.
Au Gabon, un coup d’Etat de la Françafrique?
