Reconquête de Kidal par l’armée malienne, création de l’Alliance des États du Sahel (AES) et éclatement du G5 Sahel. De passage à Financial Afrik, le journaliste, essayiste et universitaire Seidik Abba s’est prêté au jeu des questions réponses sur ce que d’aucuns appellent «Le nouveau Sahel », cet ensemble des Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali unis par la réalité transitoire du pouvoir militaire et sommés urbi et orbi par la communauté internationale à rendre le pouvoir aux civils. Aux antipodes d’un G5 Sahel qui, déplore Abba, comptait plus sur la générosité internationale que sur ses propres forces, l’AES entend conduire un agenda sur fonds propres. Changement de paradigme ou tentative de forcer des prolongations d’un calendrier de transition jusque-là non négociable ? Le journaliste et écrivain, ancien rédacteur en chef central à Jeune Afrique, ancien chef du bureau parisien de l’Agence Panapress et chroniqueur au Monde Afrique, répond à toutes ces questions et apporte son point de vue sur les convergences économiques et monétaires au sein de la CEDEAO.
Le journaliste Seidik Abba sur le «Nouveau Sahel»
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