Entretien réalisé par Mariam Haidara, Nouakchott.
En Mauritanie, les préparatifs pour la 48e assemblée générale annuelle de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) avancent bien. Prévue du 18 au 22 février 2024 au Palais des Congrès de Nouakchott, cette rencontre, placée sous le haut patronage du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, réunira 800 acteurs du secteur des assurances. En prélude à cet événement, Financial Afrik s’est entretenu avec Abdallahi El Garachi, président du Comité d’organisation.
Où en êtes-vous avec les préparatifs des assemblées générales de la FANAF ?
Les préparatifs avancent bien. Les dispositions pratiques ont été minutieusement prises à tous les niveaux de l’organisation. Nous observons strictement la conformité avec le cahier des charges de la FANAF. Aucun détail n’est laissé au hasard. Des réunions régulières sont tenues avec les différentes commissions en charge de l’organisation de cet événement grandiose. Les autorités sont impliquées dans les préparatifs, ce qui rehausse le prestige de l’État mauritanien dans son ensemble et consolide celui de l’Association Professionnelle des Assureurs de Mauritanie (APAM). De plus, le bureau exécutif de la FANAF a effectué deux visites en Mauritanie et rencontré les autorités concernées dans le cadre des préparatifs. Les facilités administratives sont acquises et assurées par un personnel dédié.
Quels seront les thèmes débattus en marge de cet événement ?
La thématique centrale des assemblées porte sur « L’assurance au service du développement économique et social de l’Afrique ». Il s’agira de revenir sur le rôle de l’assurance dans les dynamiques économiques et sociales du continent. Le manque de vulgarisation minore l’importance et le rôle du secteur dans l’opinion. Les métiers de l’assurance vont au-delà de l’actuaire et du courtier.
Comment se présente le secteur des assurances en Mauritanie ?
La Mauritanie compte 17 compagnies d’assurance qui se partagent un chiffre d’affaires légèrement inférieur à 40 millions de dollars. L’activité est dominée par la branche automobile, considérée comme déficitaire. La direction des assurances sous la tutelle du ministère des Finances s’active pour des réformes devant permettre au secteur de l’assurance de jouer pleinement son rôle dans le développement économique du pays.
Quel message adressez-vous aux participants à la FANAF ?
Je tiens à rendre hommage à nos autorités pour leur implication. Notre association, l’APAM, leur est reconnaissante pour le soutien indéfectible dans l’organisation de cet événement. Nous sommes heureux d’accueillir la FANAF à Nouakchott, en Mauritanie, terre d’hospitalité. Nous remercions les autorités, et particulièrement le chef de l’État, la direction du contrôle des assurances, le président du patronat mauritanien et le président de la FANAF qui nous soutiennent dans les préparatifs et l’organisation de cet événement.