La 76ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) s’est tenue ce lundi 22 janvier 2024 à Bamako, sous la présidence de Mme Binetou Camara, Ministre de l’Energie et de l’Eau de la République du Mali, Président en Exercice du Conseil des Ministres de l’OMVS, et en présence de :
M. Alousséni Sanou, Ministre de l’Economie et des Finances de la République du Mali ; M. Aly Seydouba Soumah, Ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures de la Guinée ; M. Nany Ould Chrougha, Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie de la République Islamique de Mauritanie, M. Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de la République du Sénégal, et M. Mohamed Abdel Vetah, Haut-commissaire de l’OMVS.
Cette présente session fait suite à la réunion préparatoire des Experts qui s’est déroulée du 08 au 10 janvier 2024, à Bamako. Elle a été essentiellement consacrée à l’examen des rapports d’activités 2023 et des programmes d’activités et projets de budget 2024 du Haut – Commissariat et de ses Sociétés de gestion que sont : la SOGED (Société de gestion du barrage de Diama), la SOGEM (Société de gestion du barrage de Manantali, Félou et Gouina), la SOGENAV (Société de Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le fleuve Sénégal) et la SOGEOH (Société de Gestion de l’Énergie des Ouvrages du Haut Bassin du Fleuve Sénégal). En dehors de la présentation et l’approbation du rapport global de la commission des experts, le Conseil des ministres de l’OMVS a examiné un ordre du jour diversifié, couvrant des sujets d’importance cruciale pour la coopération régionale et le développement durable dans le bassin du fleuve Sénégal. Il a aussi examiné l’état d’avancement des projets en cours, tels que les projets de barrages hydroélectriques de Koukoutamba et Gourbassi, le projet de navigation sur le fleuve Sénégal, soulignant les succès et identifiant les éventuels défis à surmonter. Enfin, le Conseil des Ministres s’est penché sur les questions financières, y compris le budget de l’organisation, les contributions des Etats-membres et les mécanismes de mobilisation de ressources nécessaires à la réalisation des projets d’ouvrages communs.