Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé, ce dimanche 28 janvier, leur retrait sans délai de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Dans leur communiqué, les trois Etats évoquent, entre autres raisons, la non-assistance de l’organisation dans leur « lutte existentielle » contre le terrorisme et les « sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables » prises à leur encontre quand ils « ont décidé de prendre leur destin en mains ». Ils indiquent également que l’organisation est « sous l’influence de puissances étrangères », et devenant « une menace pour ses Etats membres et ses populations ».
En rappel, les 3 Etats, où des coups d’Etat sont intervenus sont dans une défiance de l’organisation sous-régionale et de ses textes, avaient aussi quitté le G5 Sahel. Et ont constitué l’Alliance des Etats du Sahel en septembre 2023. Une « tentative fantôme », selon Bola Tinubu, président en exercice de la CEDEAO, « pour détourner l’attention de notre quête mutuelle de démocratie et de bonne gouvernance qui aura un impact sur la vie de nos peuples ».
Aucune annonce, pour l’instant, concernant l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dont le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont membres.