Par Rodrigue Fenelon Massala, envoyé spécial
Le 37e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine s’est ouvert jeudi 15 Février au siège de l’organisation, à Addis-Abeba, en Éthiopie, dans un contexte difficile entre nouveaux coups d’État, crise au Sénégal et tractations pour la présidence tournante qui est finalement revenue à la Mauritanie.
En effet, face aux crises multidimensionnelles qui secouent le continent d’une part et à la situation conjoncturelle structurelle de l’institution qui enregistre 6 pays suspendus pour causes de coups d’état et 8 pays en conflits armés internes d’autre part, nonobstant la guerre régionale qui guète la région des Grands Lacs à l’est de la RDC,,avec l’implication de 3 communautés économiques régionales (SADEC, EAC, Ceeac) ,l’Union Africaine préfère inscrire à l’ordre du jour la question de l’éducation.
Loin de nous l’idée de minimiser cette question cruciale pour le développement de notre continent, opine un diplomate qui voit dans le timing choisi une manière pour l’UA d’éluder les sujets qui fâchent.
A l’ouverture du sommet, Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine, a évoqué la question Sénégalaise qui préoccupe la commission mais a néanmoins souligné le fait de l’acceptation de la décision du conseil constitutionnel par le président Macky Sall, appelant la classe politique Sénégalaise à un sursaut national pour préserver les acquis démocratiques du pays. Le sommet se poursuit et prendra fin le dimanche 18 février.