- Ce programme de bourses d’une durée de trois ans est entièrement financé par le philanthrope Hazem Ben-Gacem.
- Des étudiants de troisième cycle et des universitaires tunisiens auront la possibilité de passer un trimestre à Oxford ; un financement initial sera accordé à des étudiants diplômés d’Oxford pour des travaux de recherche et permettra également l’organisation de conférences en Tunisie.
- Une lettre d’intention a été signée pour lancer le programme et forger la coopération bilatérale dans les domaines des sciences humaines et sociales.
Dans le cadre du nouveau programme de bourses Hazem Ben-Gacem Tunisie-Oxford, les étudiants inscrits à une formation de troisième cycle dans une université tunisienne sont invités à poser leur candidature auprès de n’importe quel département des sciences humaines et sociales de l’Université d’Oxford, afin de passer un trimestre à Oxford sous la supervision d’un membre de la faculté.
Chaque étudiant(e) sera rattaché(e) au Centre du Moyen-Orient d’Oxford et participera à la vie académique et sociale du St Antony’s College de l’Université d’Oxford, où il/elle sera également logé(e). Un(e) étudiant(e) sera choisi(e) chaque trimestre pendant la durée du programme, qui s’étend sur trois années universitaires, de 2024 à 2027.
En outre, des professeurs employés par une université tunisienne seront invités à passer un trimestre au St Antony’s College, afin de favoriser la coopération et les échanges avec l’Université d’Oxford et, plus largement, la communauté universitaire britannique. Les professeurs invités peuvent être spécialisés dans n’importe quel domaine des sciences humaines et sociales. Un(e) professeur(e) sera sélectionné(e) chaque trimestre, à partir de la rentrée 2025.
Un financement initial pour des travaux de recherche sur le terrain, des échanges pour des conférences et des séminaires dans des universités tunisiennes, ainsi qu’une contribution à des projets de recherche en partenariat, seront également accordés à des étudiants diplômés et à des universitaires d’Oxford.
En outre, des bourses pour l’étude de l’arabe standard moderne ou du dialecte tunisien, à des fins de recherche ou pour satisfaire aux exigences de l’enseignement au niveau du troisième cycle, seront proposées à un maximum de cinq étudiants diplômés d’Oxford par an.
Le programme de bourses Tunisie-Oxford est rendu possible grâce au généreux soutien de Hazem Ben-Gacem, un ancien étudiant de Harvard membre du conseil consultatif du Centre du Moyen-Orient de St Antony’s College à l’Université d’Oxford et de la Harvard Medical School. Hazem Ben-Gacem fait également partie du conseil d’administration de la Kennedy School of Government de l’Université de Harvard. Il est titulaire d’une licence avec mention de l’Université de Harvard.
La lettre d’intention a été signée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République tunisienne, l’ambassade du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord à Tunis, le St Antony’s College de l’Université d’Oxford et M. Hazem Ben-Gacem.
Son Excellence Helen Winterton a indiqué : « Le Royaume-Uni et la Tunisie ont établi un partenariat solide et de plus en plus important dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem Tunisie-Oxford est une nouvelle initiative prometteuse qui offre un énorme potentiel sur le plan de la mobilité académique et des échanges culturels ».
Le professeur Eugene Rogan FBA, directeur du Centre du Moyen-Orient de St Antony’s College, Université d’Oxford, a précisé : « Ce programme remarquable jette les bases d’un échange bilatéral qui ouvre les portes d’Oxford aux étudiants et chercheurs tunisiens, tout en encourageant les universitaires d’Oxford à prendre part à des conférences et séminaires en Tunisie. Nous espérons ainsi développer la collaboration dans le domaine de la recherche et des publications, ainsi qu’approfondir les liens entre nos deux pays à travers nos universités ».
Hazem Ben-Gacem a ajouté : « Le rôle de l’éducation et des échanges culturels ne peut être sous-estimé. Ce programme ouvre de nouvelles perspectives qui, je l’espère, auront un impact positif et durable sur tous ceux qui y participeront et au-delà ».