Moody’s a confirmé ce mardi 12 mars les notations de cinq banques égyptiennes. Cette action intervient moins d’une semaine après que l’agence de notation ait confirmé la note souveraine de l’Égypte à Caa1 et de modifier sa perspective de négative à positive le 7 mars, montrant « sa confiance dans la gestion macroéconomique de l’Égypte dans une période difficile ».
La révision concerne les notations Caa1 des dépôts à long terme de la National Bank of Egypt SAE (NBE), de la Banque Misr SAE (BM), de la Banque du Caire SAE (BdC) et de la Commercial International Bank (Egypt) SAE (CIB), ainsi les notations B3 des dépôts à long terme de Bank of Alexandria SAE (BoA). Les perspectives des banques passent toutefois de négatives à positives.
Une notation qui démontre la résilience des profils financiers des banques jusqu’à présent, y compris leurs profils de financement basés sur les dépôts, une forte liquidité en monnaie locale, une rentabilité stable, entre autres.
Selon Moody’s, l’injection de capitaux par les Émirats arabes unis a servi de toile de fond au changement marqué de politique économique. Le 6 mars, la Banque centrale d’Égypte (BCE) a laissé flotter le taux de change officiel qui a convergé vers le taux parallèle à environ 51 livres égyptiennes pour un dollar contre 30,9 livres égyptiennes pour un dollar et a relevé le taux directeur de 600 points de base pour le porter à 27,25 %. Le même jour, le FMI a confirmé l’accord des services du FMI avec les autorités égyptiennes, ouvrant la voie à une augmentation du programme initial du FMI de 3 milliards de dollars à environ 8 milliards de dollars.
Ces évolutions auront également un impact positif sur le secteur bancaire, compte tenu de la forte exposition souveraine des banques, principalement sous la forme de titres de dette publique, qui lie leur profil de crédit à celui de l’État.
S’y ajoute notamment la hausse des taux directeurs de la BCE qui rapproche la politique monétaire de la neutralité après une longue période de taux d’intérêt réels négatifs. Moody’s indique également que le resserrement de la politique budgétaire devrait, au fil du temps, réduire l’inflation et soutenir la viabilité de la dette, tout en favorisant un environnement propice à l’activité du secteur privé.
La révision concerne les notations Caa1 des dépôts à long terme de la National Bank of Egypt SAE (NBE), de la Banque Misr SAE (BM), de la Banque du Caire SAE (BdC) et de la Commercial International Bank (Egypt) SAE (CIB), ainsi les notations B3 des dépôts à long terme de Bank of Alexandria SAE (BoA). Les perspectives des banques passent toutefois de négatives à positives.
Une notation qui démontre la résilience des profils financiers des banques jusqu’à présent, y compris leurs profils de financement basés sur les dépôts, une forte liquidité en monnaie locale, une rentabilité stable, entre autres.
Selon Moody’s, l’injection de capitaux par les Émirats arabes unis a servi de toile de fond au changement marqué de politique économique. Le 6 mars, la Banque centrale d’Égypte (BCE) a laissé flotter le taux de change officiel qui a convergé vers le taux parallèle à environ 51 livres égyptiennes pour un dollar contre 30,9 livres égyptiennes pour un dollar et a relevé le taux directeur de 600 points de base pour le porter à 27,25 %. Le même jour, le FMI a confirmé l’accord des services du FMI avec les autorités égyptiennes, ouvrant la voie à une augmentation du programme initial du FMI de 3 milliards de dollars à environ 8 milliards de dollars.
Ces évolutions auront également un impact positif sur le secteur bancaire, compte tenu de la forte exposition souveraine des banques, principalement sous la forme de titres de dette publique, qui lie leur profil de crédit à celui de l’État.
S’y ajoute notamment la hausse des taux directeurs de la BCE qui rapproche la politique monétaire de la neutralité après une longue période de taux d’intérêt réels négatifs. Moody’s indique également que le resserrement de la politique budgétaire devrait, au fil du temps, réduire l’inflation et soutenir la viabilité de la dette, tout en favorisant un environnement propice à l’activité du secteur privé.