Les chiffres avancés à Abidjan, le 15 mars 2024, lors du forum sur le financement de l’habitat organisé par la Fédération des Associations Professionnelles des Banques et Établissements Financiers de l’UEMOA (FAPBEF-UEMOA), le montrent clairement : les banques n’y arriveront pas seules. Pour la seule Côte d’Ivoire, le déficit est estimé à 800 000 logements, estime Bruno Koné, ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme. Le Mali accuse un écart de 1,5 million de logements selon Sory Maiga, Président de l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM).
La solution à ces déficits passe par l’implication des puissances publiques. Du programme présidentiel de 25 000 logements (par la commande publique) en Côte d’Ivoire au programme des 100 000 logements au Sénégal, il s’agit de créer une dynamique sur tout l’écosystème du secteur, des régulateurs (BCEAO) aux promoteurs, en passant par les banques et les institutions spécialisées comme la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (« CRRH – UEMOA »).