Par RENE DUCRET*
Selon les données FMI de l’année 2023, parmi les 25 pays les plus pauvres du monde (PIB par habitant), 23 sont africains. Coïncidence exlue pour René Ducret, l’influent économiste & jurisconsulte économique, écouté jusqu’au FMI, spécialiste de l’Afrique : Plusieurs Etats adhèrant à l’Organisation Economique qu’il a fondée (le WorCop) et étant le Conseiller Spécial, Avocat d’Etat, ou Diplomate Plénipotentiaire de certains. En exclusivité pour FINANCIAL AFRIK,,il en explique les raisons, et en mettant en cause divers manques :
«-De ressources autres que naturelles : La stratégie d’attractivité économique que j’ai publiée en 1976, dès mon élection en Chambre de Commerce, a donc permis à 16 Etats de se hisser dans les 18 premiers PIB mondiaux par habitant, et ce malgré leur petite superficie, leur position isolée, et leur manque total de ressources naturelles. D’où l’importance primordiale d’une économie supplémentaire, durable et diversifiée, suffisamment attractive pour répondre à l’énorme demande mondiale de délocation & externalisation dans tous les domaines, de la Finance à l’Industrie. Cette stratégie a offert aussi à Londres la 1ère Place Financière Mondiale (et la 1ère Place Bancaire), à Singapour la 3ème, à Macao le 1er PIB mondial/hab. Depuis sans cesse peaufinée et actualisée, elle n’a cependant jamais encore été appliquée en Afrique : Plusieurs pays ont souhaité, mais n’ont jamais commencé !
-De coopératives garantissant la qualité & quantité des exportations, et leur bonne fin en étant tiers de confiance : Cette coopérative étatique, offrant la garantie de l’Etat, boosterait toutes les exportations vu la sécurité ainsi offerte.
–De diffusion centralisatrice des offres étatiques, face à la très forte demande mondiale de licences de prospection ou d’exploitation, de concessions, de partenariats public-privé et de privatisations. Là aussi je me tiens à disposition, avec l’aide du WorCop et du Cabinet IMOZER, pour les centraliser, diffuser, et aussi les promouvoir, à l’international.
–Et d’une plate-forme unique des exportations, sorte de vitrine et d’exposition universelle permanente de l’Afrique. -D’une sorte d’ «OPEP» pour chacune des productions : agricoles, de matières premières, de ressources naturelles,…. afin de soutenir les cours. (hormis donc pour pétrole, coton & banane, cacao & café, ayant déjà leurs organisations).
–D’appels d’offres internationaux, avec groupements et centrales d’achat, pour réaliser des économies d’échelle.
–De développement de l’agriculture (variant de 1 % en Afrique du Sud à 14 % au Maroc). Hormis la nécessité d’une indépendance alimentaire, les cultures de plantes médicinales, et à forte valeur ajoutée, sont des plus rentables.
–D’infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, et industrielles handicapant l’économie, et ne permettant que d’exporter des matières ou produits bruts non transformés. L’Afrique ne devant plus être regardée uniquement comme simple sous-sol et réserve de matières premières de l’Europe, mais comme un vrai partenaire commercial.
–De stabilité politique : Une communication politique idoine étant la garante d’une très forte popularité, donc d’une grande stabilité (électorale) et pérennité, attirant les investisseurs. Ce que je retiens d’un demi-siècle d’expérience ».
Le stratège tient enfin et surtout à rajouter « la principale cause, d’importance » :
Le dumping monétaire de la BCE : qui, par ses taux inférieurs au Dollar, a fait passer en 15 ans l’Euro de 1,60 $ en juillet 2008 à 0,99 $ en juillet 2023 . Cela appauvrit les 14 pays de l’ex-zone franc (devenue zone euro) qui voient leur dette extérieure augmentées de 60 %, leurs importations renchéries de 60%, avec un ricochet économique. Ces 14 pays de la zone euro (de facto) devraient pouvoir faire entendre leur voix, avec plusieurs représentants au Conseil des Gouverneurs de la BCE, d’autant avec une population de 228 millions comparée aux 344 millions d’ »€uro-péens ».
Avec l’aide du WorCop, d’ IMOZER, du WoPeace, que je dirige, je reste personnellement à disposition des Etats et Multinationales pour ces divers principaux points et les autres, ainsi que pour toute négociation ou intervention auprès des institutions et organisations internationales et régionales, notamment pour les aides d’accompagnement à cette Stratégie économique durable et diversifiée, qui ont donc remplacé les aides directes. Il faut en effet oeuvrer pour, qu’après l’essor et l’émergence fulgurante des 4 premiersBRICS qui s’essouflent, ce soit enfin, grâce à ses potentiels et atouts incomparables, le tour de l’Afrique, qui doit maintenant elle aussi s’industrialiser et capter cettte manne et masse mondiale phénoménale, -et mobile aussi selon ses intérêts-, des délocalisations & externalisations».
A propos de l’auteur
Par RENE DUCRET est Jurisconsulte en Droit Economique & Économiste, Directeur du WorCop et du WoPeace © Diplomate Plénipotentiaire.