Engagée dans le financement du projet de GNL de Rovuma au Mozambique, lequel est piloté par ExxonMobil (35,7% des actions), l’italien Eni (35,7%) et CNODC Dutch Coöperatief U.A. (28,6%), la banque française Crédit Agricole a annoncé lundi 25 mars sa décision de se retirer, évoquant des raisons écologiques.
Le projet, dont le coût est estimé 22 milliards USD, comprend la construction de deux trains de liquéfaction de gaz naturel, d’une capacité nominale totale de GNL de 15,2 millions de tonnes par an, ainsi que des installations terrestres connexes.
Selon l’agence Reuters, la décision concerne également le projet de GNL de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Papua LGN, soutenu par TotalEnergies TTEF.PA , Santos STO.AX et Exxon Mobil. La banque indique vouloir respecter ses engagements à réduire son exposition à l’industrie pétrolière et gazière.
Crédit Agricole avait annoncé, en décembre dernier, son intention de ne plus financer de nouvelles entreprises pétrolières et gazières, conformément à ses engagements en faveur de la neutralité carbone, tout en renforçant ses financements dans les énergies alternatives. Ceux-ci devraient se situer à hauteur de 80 % d’ici 2025.
A noter que ces projets ont suscité depuis leur lancement l’ire des défenseurs de l’environnement qui avaient appelé la banque française à ne pas financer ces nouvelles installations fossiles.