De 2023 à 2026, les recettes pétrolières du Gabon vont passer de 1020,7 milliards de FCFA en 2023 à 661,4 milliards de FCFA en 2026, soit une baisse de l’ordre de 35% en trois ans. C’est ce qui est contenu dans le document d’information de l’emprunt obligataire émis par le Gabon sur le marché financier commun aux six pays (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Le document révèle que « cette situation est le résultat de la baisse des prix du brut gabonais et du repli en moyenne de la production pétrolière au cours de ces dernières années ». Cette production est passée de 12,4 millions de tonnes en 2010 à 10,04 millions en 2021. Cette tendance baissière s’étend à la production journalière qui a chuté de 40.000 barils/jour en 7 ans, passant de 240 000 barils/jour en 2014 à 200 000 barils/jour en 2021. Par ailleurs, selon la dernière note de conjoncture du ministère gabonais de l’Economie, l’on observe un fléchissement de la production de janvier à septembre 2023 de 2,3% en glissement annuel.
Le même ministère justifie également cette baisse des recettes pétrolières par « les efforts de diversification de l’économie notamment entamés par le pays à travers la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), lancé en 2009, dans le but de libérer l’économie gabonaise de sa dépendance à l’égard du pétrole, suivi du Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise ». L’on observe en effet que, depuis quelques années, le Gabon a engagé une politique économique pour réduire la part du pétrole (environ 50%) dans son produit intérieur brut (PIB).
Cette option conduit le Gabon à la diversification de son économie par le développement de l’industrie du bois, l’organisation de l’artisanat minier, l’exploitation du fer de Baniaka et du gisement de Belinga ainsi que l’industrialisation de la filière thonière. Tous ces projets sont contenus dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT) 2024-2026.
Le document révèle que « cette situation est le résultat de la baisse des prix du brut gabonais et du repli en moyenne de la production pétrolière au cours de ces dernières années ». Cette production est passée de 12,4 millions de tonnes en 2010 à 10,04 millions en 2021. Cette tendance baissière s’étend à la production journalière qui a chuté de 40.000 barils/jour en 7 ans, passant de 240 000 barils/jour en 2014 à 200 000 barils/jour en 2021. Par ailleurs, selon la dernière note de conjoncture du ministère gabonais de l’Economie, l’on observe un fléchissement de la production de janvier à septembre 2023 de 2,3% en glissement annuel.
Le même ministère justifie également cette baisse des recettes pétrolières par « les efforts de diversification de l’économie notamment entamés par le pays à travers la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), lancé en 2009, dans le but de libérer l’économie gabonaise de sa dépendance à l’égard du pétrole, suivi du Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise ». L’on observe en effet que, depuis quelques années, le Gabon a engagé une politique économique pour réduire la part du pétrole (environ 50%) dans son produit intérieur brut (PIB).
Cette option conduit le Gabon à la diversification de son économie par le développement de l’industrie du bois, l’organisation de l’artisanat minier, l’exploitation du fer de Baniaka et du gisement de Belinga ainsi que l’industrialisation de la filière thonière. Tous ces projets sont contenus dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT) 2024-2026.