Un nouveau magazine économique et financier dénommé « Le Marché » vient de faire son entrée dans le paysage médiatique sénégalais. Son lancement officiel a eu lieu le 25 mai 2024 à Dakar. Ce support a pour objectif de promouvoir l’information économique et financière. La publication entend également contribuer au traitement de l’information économique et financière au sein des médias nationaux.
Selon Dr Abdou Diaw, fondateur du magazine, les questions économiques et financières sénégalaises sont le plus souvent traitées par les médias étrangers. Le but de « Le Marché » est d’offrir une narration locale sur les réalités économiques et financières du pays, en apportant une valeur ajoutée, a-t-il dit.
« Le Marché » va servir de levier aux décideurs et aux investisseurs, afin de permettre à ces derniers de disposer d’informations traitées en toute objectivité et sans parti pris. « Les investisseurs accordent une attention particulière à l’information en termes de prise de décisions, de gestion du risque, d’évaluation des opportunités, d’investissement. C’est dans cette optique que » Le Marché » s’appuie sur un vivier d’experts nationaux et internationaux pour renforcer sa présence sur les questions économiques financières dans la presse locale », a expliqué le promoteur.
Ce nouveau support édité par Africa média finance (AMFin) est un mensuel qui comprend environ une dizaine de rubriques, sous un format de 50 pages, tiré à 4000 exemplaires. « Le Marché », c’est également une version digitale. Dans l’avenir, le fondateur envisage de lancer une chaine TV et produire des podcasts.
Outre la présentation du nouveau support, la cérémonie de lancement a donné lieu à un point d’échange au sujet du relèvement du capital social minimum des banques, notamment ses implications sur le financement de l’économie. Pour Mamadou Sène, administrateur indépendant d’institutions financières et ancien dirigeant de banques, « cette directive permet de renforcer la solidité des banques et leur capacité à financer les économies, également à mobiliser les fonds. Abondant dans le même sens, Babacar Sène, professeur titulaire des universités, estime que « l’adoption de cette mesure entraîne une augmentation des fonds propres, une réduction du risque et un impact potentiel sur le crédit ». Un débat de fond sur une question complexe.