C’est dans la stricte intimité familiale qu’Henri Konan Bédié, deuxième président de la République de Côte d’Ivoire, a été inhumé, samedi 1er juin, à Pepressou, près de Daoukro dans le centre-est du pays, après une semaine d’obsèques et d’hommage de la Nation.
Mais, avant cette séparation, celui qui était aussi surnommé « N’Zuéba », qui signifie « enfant de la pluie » en baoulé, a eu droit à une messe de requiem à la paroisse Sainte Anne de Pepressou. Toutes les couches sociales de la Côte d’Ivoire ont pris part à cette ultime séparation (gouvernement, Institutions de l’Etat, acteurs politiques, opérateurs économiques, chefs traditionnels, artistes de tout genre, célébrités diverses etc), y compris des délégations étrangères.
A la fin de l’Eucharistie et des prières formulées par les évêques et prêtres pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, la dépouille, recouverte d’un pagne kita, a été retirée de la chapelle par des porteurs des pompes funèbres et placé dans le -corbillard. L’émotion, des sanglots, témoignages en larmes ont meublé cette cérémonie funèbre du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Sur l’esplanade de la paroisse, le regard impuissant des parents, amis et connaissances, en direction du cortège, pour l’ultime séparation, illustrait, la perte d’un baobab, qui a pesé dans la vie politique sociale et culturelle de la Côte d’Ivoire. Décédé le 1er août 2023 à 89 ans, Henri Konan Bédié a été ministres des Finances dans le gouvernement d’Houphouët Boigny, ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, président de l’Assemblée nationale, président du PDCI et Président de la République de Côte d’Ivoire (1993-1999).