Les conséquences économiques et fiscales des élections générales sud-africaines du 29 mai sont en cours d’évaluation. Pour l’agence Moody’s, les perspectives d’un gouvernement de coalition, après qu’aucun parti n’ait réussi à obtenir la majorité lors des élections, pourraient annoncer une période d’incertitude et de volatilité politiques et politiques. «Un gouvernement de coalition pourrait compliquer la mise en œuvre des politiques fiscales, économiques et sociales qui aideraient à traiter les faiblesses structurelles du crédit de l’Afrique du Sud, telles que la croissance économique lente, les inefficacités dans les secteurs de l’énergie et de la logistique, et le chômage élevé », déclare Aurélien Mali, vice-président et analyste principal de crédit chez Moody’s Ratings.
L’Afrique du Sud est notée Ba2 (stable) par Moody’s. Un consensus observé chez les autres agences avec, notamment, BB- (stable) chez Fitch et BB- (Négative) chez S&P. La nation arc-en-ciel a perdu son investment grade en 2017 chez les trois principales agences de notation et cherche depuis à sortir du «junk status » qui ne fait pas honneur à la puissance de son économie.