La 7e édition du Mining on Top Africa (#MOTA), le principal congrès minier africain, s’est achevée à Paris les 3 et 4 juillet 2024 au Meliá Paris – La Défense. Cet événement a rassemblé des leaders de l’industrie, des représentants gouvernementaux, des investisseurs et des parties prenantes pour discuter de l’avenir du secteur minier en Afrique.
L’industrie minière africaine suscite un intérêt mondial croissant alors que la demande de minéraux critiques augmente. Avec les vastes ressources du continent, l’accent est mis sur les opportunités dans les minéraux de batterie, essentiels pour les transitions vertes et numériques, ainsi que pour la défense et les technologies spatiales.
La cérémonie d’ouverture de #MOTA 2024 a été marquée par la présence de ministres éminents du Ghana, du Sénégal et de la République Démocratique du Congo (RDC). Des représentants du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la France, de l’Allemagne, de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Maroc, du Nigeria, de l’Éthiopie et du Mozambique ont également participé, faisant de #MOTA une plateforme clé pour renforcer les alliances Europe-Afrique dans le secteur minier.
Au cours de ces deux jours d’intenses activités, la « Galaxie minière » – l’ensemble des acteurs du microcosme minier – a exploré de nombreux aspects de l’industrie minière africaine. Il a été souligné la nécessité de maximiser la transparence et de renforcer les actions dans ce secteur pour mieux capter les retombées financières.
Les travaux de la 7e édition du MOTA ont permis de mettre en lumière le rôle crucial de l’industrie minière africaine en tant que pourvoyeuse d’emplois et de revenus significatifs. À titre illustratif, le Groupe ERAMET, acteur majeur présent au Gabon et au Sénégal, compte 10 700 employés et gère 14 000 hectares de forêts, contribuant ainsi à la biodiversité et réduisant les émissions de CO2. Le Groupe a généré 932 millions d’euros de retombées économiques au Gabon, notamment à travers la masse salariale, les impôts, les taxes, les dividendes, les achats et la sous-traitance. De plus, il emploie 8900 personnes au Gabon, dont 90 % sont des nationaux, et investit 4 millions d’euros dans des initiatives communautaires, créant ainsi 314 emplois indirects.
« À l’Afrique de fixer le rôle qu’elle veut jouer et de choisir ses partenaires de référence », a déclaré Monsieur Loise TAMALGO, Délégué Général d’ERAMET et modérateur de la première Table Ronde ministérielle, lors de cette édition. « Elle détient 30 % des réserves mondiales, tous minerais confondus. Comment évoluera-t- elle sur la chaîne des valeurs ? La demande énergétique sera multipliée par 6 d’ici 2040. »
SEM. Birame Souleye DIOP, Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines du Sénégal, a ajouté : « 30 % des ressources mondiales sont en Afrique. Pourquoi ne trouve-t-on pas 30 % des industries d’extraction et de transformation sur le continent ? En Afrique, on ne transforme pas. Tout sort brut. Nous sommes dans le registre de l’assujettissement, et la question de l’Equity business est plus que jamais d’actualité. »
SEM. Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo (RDC) a également souligné que « le Congo est un scandale géologique, qui devient incontournable à l’ère de la transition énergétique. »
Des solutions ont été ébauchées pour l’avenir, incluant le développement des infrastructures telles que les voies de communication et la combinaison route-fer-air, ainsi que l’amélioration de l’accès à l’énergie électrique. Les experts ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer les partenariats intra-africains et de lutter contre l’exploitation minière artisanale illégale, responsable de pertes considérables pour l’industrie minière. La transformation locale des ressources a été mise en avant comme une voie prometteuse, comme le montre l’exemple du Sénégal qui transforme déjà son phosphate en acide phosphorique.
« Un projet minier met 17 ans avant d’entrer en phase d’exploitation », a précisé M. Stéphane BRABANT, associé principal, Trinity LLP. « Il faut donc faire preuve de résilience et adopter le concept d’UBUNTU théorisé par Nelson MANDELA et Desmond TUTU : écouter l’État, les populations et les investisseurs. »
Le Directeur Régional d’AME Trade, M. Talibouya Diagne exprime sa gratitude envers toutes les autorités présentes, notamment les ministres du Sénégal, de la République Démocratique du Congo et du Ghana, ainsi qu’aux envoyés spéciaux et représentants ministériels du Bénin, de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire, pour leur participation active et leurs contributions éclairées.
Ces remerciements se sont également étendus à tous les sponsors et partenaires dont le soutien a été crucial pour la tenue de cet événement :
- Ministère de l’Eau et des Mines, République du Bénin
- SODEMI, Côte d’Ivoire
- SOJUFISC
- Éramet
- TotalEnergies
- CEEC
- Fortuna Silver Mines Ltd.
- Bird and Bird
- Eburnie Gold Fields
Ainsi qu’aux partenaires institutionnels :
- La Chambre des Mines du Mozambique
- La Chambre des Mines du Sénégal
- La Chambre des Mines de Guinée
- BRGM
- VDMA
- Affectio Mutandi
- ICC
Leur soutien indéfectible et leur engagement en faveur du développement durable du secteur minier en Afrique restent inestimables.
A propos d’AME Trade
Nous sommes le leader indépendant de l’organisation d’événements interentreprises en Afrique, avec plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans plus de 30 pays. Notre mission est de faciliter les relations d’affaires significatives, d’éduquer et de rassembler les principales parties prenantes pour aborder et résoudre les problèmes qui mènent à une meilleure collaboration et à des progrès dans chacune des industries que nous servons. Notre présence sur le terrain nous confère un avantage concurrentiel et un savoir-faire inégalé. Notre offre de services à valeur ajoutée comprend : des programmes de formation sur mesure pour le renforcement des capacités, des services de marketing numérique et des rapports d’intelligence d’affaires précieux. Rejoignez- nous dans nos efforts pour façonner un développement économique prospère, durable et inclusif en Afrique.
Rendez-vous sur www.ametrade.org pour en savoir plus.
À propos de Mining On Top Africa (#MOTA)
Mining On Top Africa est une conférence annuelle de premier plan qui rassemble des professionnels de l’exploitation minière, des responsables gouvernementaux, des investisseurs et des parties prenantes de l’industrie pour discuter et élaborer des stratégies pour l’avenir de l’exploitation minière en Afrique. Avec un engagement à promouvoir les pratiques durables, l’innovation technologique et l’exploitation minière responsable, MOTA est une plate-forme clé pour façonner la trajectoire du secteur minier sur le continent.
Site Web : https://miningontop-africa.com/