L’élection présidentielle américaine de 2024 vient de se dénouer par la victoire des valeurs traditionnelles, de la famille, de la Bible, du port d’arme et, entre autres, de l’interdiction d’avortement incarnées par Donald Trump, dont les idées à l’extrême droite sont quasiment normalisées. Le candidat républicain a remporté cette élection face à la vice-présidente sortante Kamala Harris, trop universaliste et trop “peace and love” aux yeux d’une Amérique plus que jamais recroquevillée dans ses valeurs viriles .
Disposant de 267 grands électeurs à l’heure où s’écrivaient ces lignes , il ne manquait plus à Donald Trump que trois voix pour atteindre le seuil des 270, et l’Alaska, État acquis traditionnellement au camp républicain, devrait les lui offrir.
Les swing states, ces États décisifs dans l’élection américaine, ont largement tourné en faveur de Trump, avec des victoires en Pennsylvanie, Géorgie, et Caroline du Nord. D’autres États encore en jeu, mais où Trump mène les sondages, pourraient compléter cette victoire. Depuis son quartier général de Mar-a-Lago en Floride, le candidat républicain a annoncé sa victoire, se félicitant d’avoir atteint 315 grands électeurs selon ses propres projections.
La réaction du monde à cette déclaration de victoire anticipée n’a pas tardé. Emmanuel Macron, président français, a rapidement félicité Trump via le réseau social X, affichant sa volonté de continuer à collaborer, comme ils avaient su le faire lors de sa première présidence. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également exprimé son soutien, espérant que cette nouvelle administration pourrait faciliter une résolution juste du conflit en Ukraine.
Trump, dans son discours, a souligné sa conviction d’avoir remporté non seulement le collège électoral mais également le vote populaire, une performance qui pourrait surpasser les prédictions, avec un écart estimé pouvant atteindre cinq millions de voix en sa faveur. Cette performance, inattendue par rapport aux prévisions médiatiques, montre la résilience de sa base électorale.
Parmi les premières déclarations de Trump figure sa volonté de confier à Elon Musk un rôle dans la « réforme » du gouvernement américain. En septembre, le candidat avait déjà évoqué son désir de voir Musk conduire un audit de l’administration pour apporter un changement profond. En le citant comme « une nouvelle étoile », Trump semble renforcer l’idée d’une administration portée par des personnalités influentes et controversées.
Cette élection, vue depuis l’Afrique, a des répercussions potentiellement importantes pour le continent. Les relations entre les États-Unis et les nations africaines sous une nouvelle présidence Trump seront scrutées avec attention, notamment en matière de commerce, d’investissements, et de coopération sécuritaire.