Le président du Groupement des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), Jean Claude Diplo, a déclaré, ce vendredi 17 janvier à Abidjan, que son groupement a contribué à hauteur de 4,5% au PIB national, contre 2% en 2020.
Cette embellie du secteur minier et son impact positif sur l’économie se traduit également par le nombre de permis de recherche délivrés. Selon les données du ministère des Mines, le nombre permis de recherche est actuellement de 146, en hausse sur les 10 dernières années, contre 8 permis d’exploitation.
Pour le président du GPMCI, cette croissance est aussi l’effort conjugué du gouvernement, du secteur et de l’ensemble des parties prenantes. Au niveau du ministère des Mines et Géologie, l’objectif est de s’investir dans le mix énergétique avec la production des métaux pour la production de l’énergie Verte. Partant du principe que les métaux rares ont un intérêt industriel pour le pays, les autorités ivoiriennes veulent mettre en place un comité de gestion des minéraux rares.
L’on note plus de 600 tonnes d’or et plus de 4 millions de tonnes de fer, 260 millions de nickel lathéritique et 50 millions de tonnes de cuivre dans le pays. Sans oublier le manganèse et la bauxite dont la Côte d’Ivoire en compte respectivement 10 millions de tonnes et 1,214 million de tonnes.
Le secteur, qui compte 18 455 emplois directs permanents et 55 000 emplois indirects, s’attend à une contribution de 6% au PIB en 2030.