Par Miriam Traoré, Ouagadougou (Burkina Faso)
24 milliards de francs CFA alloués à l’investissement, avec 230 chambres et installations toutes neuves.
Azalaï Hôtel Ouagadougou a officiellement réouvert ses portes le lundi 17 février 2025, dix ans après les événements de 2014 à Ouagadougou au Burkina Faso. Sous la présidence du Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui représentait le Président du Faso, Ibrahim Traoré, cette réouverture marque à la fois un nouveau départ pour l’établissement et un vent d’espoir pour l’industrie touristique du Burkina Faso.
Un projet de résilience et de persévérance
Mossadeck Bally, Fondateur du Groupe Azalaï, a exprimé sa satisfaction et son émotion face à l’aboutissement de ce projet. Il a souligné la résilience dont ont fait preuve les Burkinabè pour reconstruire cet hôtel emblématique. Il a également adressé ses remerciements aux autorités, aux banques, aux entreprises ainsi qu’à tous les professionnels impliqués dans la concrétisation de cette renaissance.
Avec un investissement de 24 milliards de francs CFA, l’hôtel a été reconstruit et agrandi, passant de 176 à 230 chambres. Cette modernisation permet non seulement la création de centaines d’emplois, mais aussi l’accueil d’événements de grande envergure, renforçant ainsi l’attractivité du pays s’est-ilréjouit.
Un moteur pour le développement du tourisme
Le Premier Ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a rappelé l’importance stratégique de cette réouverture pour l’économie burkinabè, soulignant que le tourisme et l’hôtellerie figurent parmi les secteurs clés du développement national. Il a insisté sur le rôle que jouera Azalaï HôtelOuagadougou dans l’attractivité du Burkina Faso pour les investisseurs, les décideurs et les voyageurs. Saluant l’engagement du Groupe Azalaï dans l’essor de l’hôtellerie africaine, il a également remercié les partenaires financiers et institutionnels qui ont soutenu cette initiative. Selon lui, Azalaï Hôtel Ouagadougou incarne aujourd’hui la résilience et le renouveau du pays. Ce projet selon Chef du Gouvernement burkinabè, vient renforcer la politique nationale du Burkina Faso et il illustre l’ambition de son gouvernement d’accompagner de façon efficiente les grandes entreprises a -t-il témoigné.
Un cadre d’exception pour le FESPACO
Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, quant à lui, a mis en lumière l’importance de Azalaï HôtelOuagadougou pour le FESPACO, dont il est le siège historique. Grâce à cette rénovation, les festivaliers bénéficieront d’un cadre modernisé et de services de qualité, renforçant ainsi l’image du festival sur la scène internationales’est il réjouit. La réouverture de Azalaï Hôtel Ouagadougou est bien plus qu’un simple retour sur le marché hôtelier. Elle illustre la capacité du Burkina Faso à surmonter les épreuves et à se réinventer. Ce lieu emblématique est désormais prêt à accueillir visiteurs et événements, contribuant ainsi au rayonnement culturel et économique du pays.
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a reconnu les mérites de ce nouveau joyau
Ce complexe hôtelier vient prouver que désormais, au Burkina Faso, l’on peut investir sans craindre quoi que ce soit, parce que les conditions sécuritaires sont réunies, les autorités travaillent véritablement à rassurer tous les investisseurs et surtout à promouvoir les secteurs économiques, dont le secteur du tourisme et de l’hôtellerie a rassuré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Nous voulons véritablement lancer un appel, dire aux Burkinabè qu’ils peuvent être fiers parce que Azalai Hôtel Ouagadougou est une réalité aujourd’hui a-t-il insisté. L’hôtel se situe au cœur de la ville de Ouagadougou, à une distance très appréciable de l’aéroport international de Ouagadougou, ce qui veut dire que cet établissement mérite d’être fréquenté par les Burkinabè, par les amis du Burkina et par les partenaires argue-t-il.
Plusieurs personnalités des secteurs administratifs, privés, institutionnels, coutumiers et religieux ont fait rayonner cette cérémonie de lancement par leur présence