À Marrakech, où les senteurs épicées des souks se mêlent aux flux numériques des marchés et à l’actualité politique mondiale tendue, la voix du trader s’accroche à la rationalité. Car, martèle Mostafa Belkhayate, “si les réflexes de panique sont humains, les opportunités, elles, sont mathématiques”. Les chiffres ne mentent pas : l’or, éternel refuge, franchit la barrière des 3000 dollars, le pétrole fait son mou et le blé marque une pause inattendue.
Mais derrière tous ces mouvements de foule, une révolution silencieuse s’impose : l’intelligence artificielle générative.
Dans les sables mouvants des marchés, elle est l’outil qui transforme le bruit en mélodie, les données en oracles. “L’IA ne subit pas la crise — elle la dissèque, la prévoit, et surtout, elle la dépasse”, estime Belkhayate chiffres à l’appui.
Le double champion du monde de trading, le martèle : « Maîtriser l’IA, c’est brandir une arme absolue dans un monde en surchauffe. » Car là où les esprits s’affolent, les machines calculent. Là où les places boursières vacillent, les réseaux neuronaux identifient des corrélations invisibles. L’IA n’est pas un gadget pour technophiles : c’est le scalpel du trader, le radar du stratège, la clé des trésors cachés dans les ruines des anciens paradigmes.
“L’IA n’est pas une option — c’est un impératif”, déclare celui qui rêve de monter une armée de 1000 traders africains.