Le Fonds de Solidarité Africain (FSA), basé à Niamey, au Niger, vient d’obtenir une reconnaissance majeure en obtenant le statut d’Agence Spécialisée de l’Union Africaine (UA). Cette décision, survenue en février lors du dernier Sommet des Chefs d’État et de Gouvernements de l’UA, fait suite à une intense campagne de lobbying menée par Son Excellence Mamadou Issoufou, ancien Président du Niger, leader désigné pour la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF).
Le rapport d’étape sur la ZLECAf présenté par le Champion de la ZLECAf, SE Mamadou Issoufou aux chefs d’Étatafricains, a recommandé de faire du Fonds de Solidarité Africain (FSA) une Agence Spécialisée de l’UA. A cet effet,l’ardent défenseur de la ZLECAf, a souligné que « Pour arriver à la Zone de libre-échange continentale africaine, la mobilisation des ressources est un défi qui doit être relevé.Cette mobilisation nécessitera notamment le renforcement de l’alliance des institutions financières multilatérales africaines (Africa Club) mises en place en février 2024. Parmi ces institutions, le Fonds de Solidarité Africain joue un rôle important ». Cette proposition a été adopté à l’Unanimité par les Chefs d’État de l’UA.
La décision en cours de formalisation marquera un tournant majeur pour le FSA, consolidant ainsi sa position en tant qu’acteur clé du paysage financier africain.
Sous le leadership d’ Abdourahmane Diallo (photo), le FSA est en phase de renforcement substantiel de ses fonds propres lui permettant d’augmenter sa capacité d’intervention. Le processus d’accréditation du FSA en tant qu’Agence Spécialisée de l’UA coïncide avec une série d’évolutions marquantes pour l’institution. En effet, le FSA a récemment obtenu une notation financière internationale qui témoigne de sa stabilité et de sa solvabilité accrue. Cette évaluation positive ouvre la voie à un accès facilité à des financements internationaux, tout en renforçant la crédibilité de l’institution auprès des partenaires financiers mondiaux.
Avec ce nouveau statut, le FSA va pouvoir jouer un rôle plus important dans le financement du Développement en Afrique dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Agenda 2063.