La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a ouvert ce mercredi 26 mars à Dakar, au Sénégal, la 145ᵉ session de son Conseil d’administration. Organisée en format hybride, cette première réunion de l’année 2025 est principalement consacrée à l’examen des propositions de financement destinées aux secteurs public et privé des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi qu’à l’évaluation des réalisations de 2024 et aux perspectives futures.
Présidée par Serge EKUE, président du Conseil d’administration et président de la BOAD, cette session analysera une vingtaine de dossiers. Ces derniers concernent des demandes de prêts visant à soutenir divers projets dans des domaines clés tels que l’agro-industrie, les infrastructures routières, l’énergie, les technologies et la communication. D’autres propositions présagent sur le renforcement du système bancaire au Niger ainsi que sur le soutien à la lutte contre les catastrophes naturelles.
Les discussions incluront également un point sur le recouvrement des créances au 28 février 2025 et un bilan global des remboursements au 31 décembre 2024. D’autres sujets seront abordés, notamment l’état des opérations par pays au 31 décembre 2024, le suivi du Schéma Directeur du Système d’Information pour 2024 et l’utilisation des ressources mobilisées au 31 janvier 2025. De plus, des notes d’information fournies sur un don du Fonds Vert pour le Climat au Togo ainsi que sur les Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles (PACAN).
À l’ordre du jour figure également l’évaluation du Plan Djoliba 2021-2025, dont le bilan à l’émission de la quatrième année révèle un montant cumulé de financements de 2 897,7 milliards de FCFA, soit une performance de 86,5 % par rapport à l’objectif de 3 300 milliards de FCFA fixé pour fin 2025.
« Ces résultats encourageants nous confèrent une responsabilité accrue : celle de maintenir notre dynamique tout en intensifiant nos efforts avec rigueur et créativité », a souligné Serge EKUE. Il a ajouté que seule cette approche permettra de mobiliser et d’allouer efficacement les ressources nécessaires pour concrétiser les attentes des États membres et de leurs populations.