Par Loic MPANJO ESSEMBE, MANAGING PARTNER MEL INVESTMENT BANKING.
« Analyse approfondie et pistes de redressement »
Le Cameroun se trouve aujourd’hui au bord de la faillite financière. Malgré son image d’économie relativement diversifiée en Afrique centrale, une analyse approfondie de ses finances publiques révèle une situation alarmante : le pays est incapable de couvrir ses dépenses de fonctionnement et son service de la dette avec ses ressources propres. Cette dépendance chronique au financement extérieur place l’État camerounais dans une spirale d’endettement potentiellement incontrôlable, faisant planer le spectre d’une banqueroute à court ou moyen terme. Cet article met en lumière l’ampleur de cette crise financière et ses causes structurelles.
1. L’insuffisance critique des ressources propres
1.1 Une assiette fiscale dangereusement étroite
Le Cameroun souffre d’une assiette fiscale catastrophiquement réduite. Avec un secteur informel représentant 63,7% de l’économie nationale selon les dernières données de l’Institut National de la Statistique (2023)[^1], l’État est privé d’une part majeure de ses recettes potentielles. Cette situation ne permet pas de générer un niveau de ressources propres suffisant pour assurer les fonctions régaliennes de l’État, créant ainsi un déficit structurel permanent. Les recettes fiscales ne représentent que 11,8% du PIB en 2023[^2], bien en-deçà du seuil minimal de 20% recommandé par la Banque Mondiale pour les pays en développement [^3].
1.2 Défaillances systémiques dans le recouvrement fiscal
Le système de recouvrement fiscal camerounais est paralysé par des défaillances systémiques. La corruption endémique, les systèmes informatiques archaïques et le chevauchement des compétences entre administrations engendrent des pertes estimées à 32,7% des recettes potentielles selon un rapport de 2023 du FMI [^4]. Chaque année, l’équivalent de 783 milliards de francs CFA (environ 1,3 milliard de dollars US) échappe ainsi au Trésor public, aggravant le déséquilibre entre ressources propres et obligations financières de l’État.
1.3 Effondrement des revenus pétroliers
La chute prolongée des cours du pétrole et le déclin de la production nationale ont provoqué un effondrement des revenus pétroliers, autrefois pilier des finances publiques camerounaises. Cette manne financière, qui représentait 24,8% des recettes budgétaires en 2014, s’est réduite à seulement 9,6% en 2023 selon les chiffres de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH)[^5], exposant cruellement l’incapacité structurelle du pays à mobiliser des ressources alternatives. La production pétrolière nationale a chuté de 96.000 barils/jour en 2015 à 67.300 barils/jour en 2023[^6], aggravant ce phénomène.
1.4 La mauvaise optimisation des revenus publics
La mobilisation des revenus au Cameroun souffre d’une approche à court terme qui assèche systématiquement le Trésor public. Le système fiscal, principalement basé sur des acomptes sans véritable prospective, privilégie les rentrées immédiates au détriment d’une stratégie de développement de l’assiette fiscale à long terme. Cette politique myope épuise les contribuables formels tout en décourageant la formalisation du secteur informel.
Les exonérations douanières accordées entre 2020 et 2023 représentent 418 milliards de FCFA (environ 700 millions de dollars US) selon la Direction Générale des Douanes[^7], privant l’État de ressources substantielles. Les revenus générés par les sociétés publiques n’ont atteint que 157 milliards de FCFA en 2023, alors que les projections budgétaires tablaient sur 275 milliards [^8].
Particulièrement préoccupant est le décalage entre les revenus issus des concessions minières et d’hydrocarbures et les prévisions budgétaires. Selon l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), l’État camerounais n’a perçu que 42,3% des redevances prévues dans les contrats d’exploitation minière en 2022[^9], illustrant l’impact négatif des clauses désavantageuses négociées dans des conditions opaques.
2. Des dépenses de fonctionnement insoutenables
2.1 Une masse salariale hypertrophiée
La masse salariale de la fonction publique camerounaise engloutit actuellement 42,7% des recettes fiscales[^10]. Cette proportion démesurée, résultat d’embauches massives, constitue une charge fixe que l’État est incapable de financer par ses seules ressources propres. Le nombre de fonctionnaires est passé de 196.000 en 2010 à plus de 326.000 en 2023[^11], une augmentation de 66% alors que les ressources propres n’ont progressé que de 28% en termes réels sur la même période.
2.2 Subventions budgétivores
Le système de subventions aux produits de première nécessité et aux carburants représente une charge financière colossale, atteignant 532 milliards de francs CFA en 2023 selon le Ministère des Finances [^15]. Les subventions aux produits pétroliers représentent à elles seules 378 milliards de FCFA, soit 71% du total. Ces dépenses, politiquement sensibles mais économiquement inefficientes, détournent des ressources cruciales qui pourraient être allouées à des investissements productifs. Une étude de la Banque Mondiale (2023) estime que 68% de ces subventions bénéficient aux 20% les plus riches de la population [^16].
3. La gestion calamiteuse des ressources financières
3.1 Le gouffre financier des projets refinancés
L’autoroute Douala-Yaoundé illustre parfaitement la dérive des projets perpétuellement refinancés : initialement estimée à 284 milliards de FCFA en 2011, son coût est passé à 518 milliards en 2018 puis à 756 milliards en 2023[^17], sans que sa réalisation progresse significativement (seulement 60 km sur 215 km réalisés). Les frais financiers additionnels liés aux retards et refinancements s’élèvent à 143 milliards de FCFA[^18]. Et cette année le MINTP vient d’annoncer une dernière phase à 1072 milliards à mobiliser via Exim bank et Standard Bank Londres. D’autres projets d’envergure connaissent le même sort, comme le barrage de Lom Pangar, dont le coût final a dépassé de 87% les estimations initiales [^19].
3.2 Le fardeau colossal des engagements non décaissés
Selon les données de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA), le Cameroun cumulait fin 2023 un total de 4.763 milliards de francs CFA de soldes d’engagements non décaissés (SENDs)[^20]. Ces sommes, correspondant à des projets approuvés et financés mais non exécutés ou partiellement réalisés, génèrent des coûts financiers estimés à 94,2 milliards de francs CFA annuels en commissions d’engagement et autres frais[^21].
3.3 La paralysie administrative comme facteur d’inefficacité financière
Le délai moyen de traitement des dossiers dans la chaîne de passation des marchés publics est de 11,3 mois au Cameroun, contre une norme internationale de 3 mois[^22]. Ces retards systématiques entraînent des dépassements budgétaires estimés à 27% en moyenne sur les projets d’infrastructure [^23]. Une analyse de 25 grands projets d’investissement public réalisée par le MINEPAT révèle que 76% d’entre eux ont connu des dépassements de délais supérieurs à deux ans, entraînant des surcoûts cumulés de 623 milliards de FCFA sur la période 2018-2023[^24].
3.4 Les dépenses hors budget et l’opacité financière
Pour la seule année 2023, les dépenses hors budget ont atteint 814 milliards de francs CFA selon un audit indépendant commandé par les partenaires techniques et financiers[^25], soit l’équivalent de 14,8% du budget officiel de l’État (5.480 milliards de FCFA). Ces pratiques, qui contournent les procédures normales d’exécution budgétaire et les contrôles parlementaires, représentent plus du double du budget alloué à l’éducation (387 milliards) la même année.
4. Le fardeau écrasant du service de la dette
4.1 Explosion alarmante de l’endettement public
La dette publique du Cameroun a explosé, passant de 12,2% du PIB en 2007 à 46,3% en 2023 selon les données officielles de la CAA[^26]. En valeur absolue, elle a été multipliée par six, passant de 1.427 milliards de FCFA à 13.652 milliards sur cette période. Cette trajectoire place le pays bien au-delà des seuils de viabilité définis pour les économies de sa catégorie. Le FMI a d’ailleurs relevé le risque de surendettement du Cameroun de « modéré » à « élevé » dans son dernier rapport de surveillance[^27].
4.2 Un service de la dette asphyxiant
Le service de la dette engloutit désormais 41,5% des recettes fiscales du Cameroun [^28], créant une situation où l’État emprunte essentiellement pour rembourser ses dettes antérieures. En 2023, le Cameroun a consacré 1.248 milliards de FCFA au service de la dette, dont 726 milliards pour la dette extérieure et 522 milliards pour la dette intérieure[^29]. Cette proportion, qui dépasse largement les normes acceptables (généralement fixées à 15-20%), réduit drastiquement les ressources disponibles pour les services publics essentiels. L’analyse des flux financiers montre que le Cameroun ne peut plus honorer ses échéances de remboursement sans recourir à de nouveaux emprunts.
4.3 Conditions d’emprunt de plus en plus défavorables
Suite à la dégradation de sa notation par les agences internationales (Moody’s B2 à B3 en 2022, avec perspective négative)[^30], le Cameroun doit désormais accepter des conditions d’emprunt onéreuses. Le taux d’intérêt moyen de ses nouveaux emprunts extérieurs a considérablement augmenté, le dernier Eurobond du Cameroun en 2024 a permid’obtenir 336 Millions de Usd à 10,75% sur 5 ans, tandis que sur la même maturité des pays Comme le Benin et la Côte d’Ivoire emprunte à moins de 7%. Sur le marché intérieur de la BEAC, les taux des bons du Trésor à 52 semaines ont également grimpé considérablement.
5. Le diagnostic d’une faillite imminente
5.1 Une équation financière insoluble
L’analyse des données financières de 2023 révèle que la somme des dépenses de fonctionnement (3.782 milliards FCFA) et du service de la dette (1.248 milliards FCFA) s’élève à 5.030 milliards FCFA, tandis que les ressources propres de l’État n’atteignent que 3.745 milliards FCFA[^33], soit un déficit structurel de 34,3%. Ce déséquilibre fondamental, masqué par des artifices budgétaires et des prévisions de recettes systématiquement surévaluées (écart moyen de 21,6% entre prévisions et réalisations sur la période 2018-2023)[^34], place le pays dans une situation intenable à moyen terme.
5.2 Les symptômes inquiétants d’une trésorerie exsangue
L’accumulation d’arriérés envers les fournisseurs a atteint le montant record de 756 milliards de francs CFA fin 2023 selon la Chambre de Commerce [^35]. Le taux d’exécution des dépenses d’investissement n’a été que de 67,3% en 2023 malgré des besoins criants [^36], illustrant l’incapacité de l’État à honorer ses engagements. Le recours aux avances statutaires de la BEAC (Banque des États de l’Afrique Centrale) a atteint son plafond autorisé de 386 milliards de FCFA en 2023, pour la troisième année consécutive [^37].
6. Les mesures d’urgence nécessaires pour éviter la banqueroute
Pour échapper à la faillite imminente, des mesures d’une ampleur sans précédent s’imposent entre autres :
• Une réduction drastique du train de vie de l’État, avec la suppression immédiate des dépenses non essentielles (potentiel d’économies estimé à 312 milliards de FCFA par an[^38]) et le gel des recrutements dans la fonction publique
• Une restructuration profonde de la dette, impliquant des négociations avec les créanciers pour obtenir des moratoires et des rééchelonnements (potentiel d’allègement du service de la dette estimé à 450 milliards de FCFA annuels[^39])
• Une réforme fiscale d’urgence pour élargir l’assiette fiscale, avec un potentiel de recettes additionnelles estimé à 625 milliards de FCFA par an[^40]
• Une révision complète du système de subventions, avec un ciblage beaucoup plus strict des bénéficiaires pour réduire le coût budgétaire (économies potentielles de 285 milliards de FCFA[^41])
• La création d’un Fonds souverain camerounais (FSC) doté initialement de l’équivalent d’1 milliard USD (environ 600 milliards FCFA), alimenté par:
o Une part sanctuarisée des revenus miniers en devises (25% des redevances et taxes minières)
o Un pourcentage fixe des revenus d’hydrocarbures (30% des recettes pétrolières et gazières)
o Une part des excédents de trésorerie de certaines sociétés publiques rentables (SNH, SONARA, Port de Kribi)
o La valorisation de stocks stratégiques de matières premières
Ce Fonds souverain constituerait un véhicule financier distinct du budget de l’État, permettant:
• De sanctuariser des ressources destinées aux investissements stratégiques à long terme
• De lever des financements internationaux à moindre coût grâce à une gouvernance transparente et des garanties solides
• D’assurer la maîtrise d’ouvrage des grands projets d’infrastructure jusqu’à leur achèvement et rétrocession à l’État
• De générer des revenus réguliers par une gestion optimisée des actifs
• De protéger les ressources stratégiques des aléas de la gestion budgétaire courante1
• De rembourser les emprunts longs de l’état
Cette suggestion apporte une dimension structurelle importante aux mesures d’urgence en créant un mécanisme pérenne qui permettrait de:
1. Séparer clairement les ressources longues des dépenses courantes
2. Améliorer la crédibilité financière du pays auprès des investisseurs internationaux
3. Assurer une meilleure gestion et un meilleur suivi des grands projets d’infrastructure
Conclusion : L’endettement croissant n’est donc que la conséquence du problème
L’analyse des finances publiques camerounaises révèle une vérité alarmante que les discours officiels tentent de dissimuler : le pays se trouve au bord de la faillite financière. L’incapacité structurelle à couvrir les dépenses de fonctionnement et le service de la dette par ses ressources propres place l’État dans une situation intenable à court terme.
Les signaux d’alerte se multiplient et le risque d’une cessation de paiement, avec toutes ses conséquences économiques et sociales désastreuses, devient chaque jour plus tangible.
Sans une prise de conscience immédiate et des actions radicales, le Cameroun risque de rejoindre la liste des États en défaut de paiement, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour sa population. La fenêtre d’opportunité pour éviter ce scénario se referme rapidement. C’est maintenant qu’il faut agir, avant que la spirale de l’endettement ne devienne définitivement incontrôlable.
Sources et références
[^1]: Institut National de la Statistique du Cameroun. (2023). Rapport sur le secteur informel et l’emploi au Cameroun, p. 18-22.
[^2]: Ministère des Finances du Cameroun. (2024). Tableau de bord des finances publiques, exercice 2023, p. 7.
[^3]: Banque Mondiale. (2022). Mobilisation des recettes fiscales pour le développement durable en Afrique subsaharienne, Rapport technique, p. 42.
[^4]: Fonds Monétaire International. (2023). Rapport d’assistance technique sur l’administration fiscale au Cameroun, Département des finances publiques, Washington D.C., p. 23-28.
[^5]: Société Nationale des Hydrocarbures. (2024). Rapport annuel 2023 sur la contribution du secteur pétrolier aux finances publiques, Yaoundé, p. 11.
[^6]: Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique. (2024). Statistiques de production des hydrocarbures 2015-2023, Yaoundé, p. 15.
[^7]: Direction Générale des Douanes du Cameroun. (2023). Rapport d’analyse des exonérations douanières 2020-2023, p. 37.
[^8]: Ministère des Finances. (2024). Rapport sur les performances des entreprises publiques et parapubliques 2023, Yaoundé, p. 42-48.
[^9]: Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives. (2023). Rapport ITIE Cameroun 2022, p. 65-72.
[^10]: Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. (2024). État des lieux de la masse salariale de l’État, Yaoundé, p. 8.
[^11]: Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. (2024). Annuaire statistique de la fonction publique camerounaise 2023, p. 12.
[^12]: Chambre des Comptes de la Cour Suprême. (2024). Rapport sur l’exécution du budget de l’État, exercice 2023, p. 76.
[^13]: Services du Premier Ministre. (2023). Audit de la gestion du parc automobile de l’État, Yaoundé, p. 23-25.
[^14]: Ministère des Finances. (2024). Rapport d’exécution budgétaire 2023, Yaoundé, p. 118.
[^15]: Ministère des Finances. (2024). Rapport sur les subventions et transferts publics 2023, p. 12-18.
[^16]: Banque Mondiale. (2023). Analyse de l’impact distributif des subventions énergétiques au Cameroun, Washington D.C., p. 45.
[^17]: Ministère des Travaux Publics. (2023). État d’avancement des grands projets d’infrastructure 2023, p. 34-39.
[^18]: Comité National de la Dette Publique. (2024). Analyse des coûts financiers des retards de projet 2018-2023, p. 17.
[^19]: Commission Nationale Anti-Corruption. (2022). Rapport d’enquête sur les grands projets d’infrastructure énergétique, p. 87-93.
[^20]: Caisse Autonome d’Amortissement. (2024). Rapport annuel sur la dette publique 2023, p. 45.
[^21]: Caisse Autonome d’Amortissement. (2024). Note d’analyse sur les coûts financiers des SENDs, p. 12.
[^22]: Agence de Régulation des Marchés Publics. (2023). Évaluation des délais de passation des marchés publics 2018-2023, p. 28.
[^23]: Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire. (2023). Rapport sur l’efficience de la dépense publique d’investissement, p. 52.
[^24]: MINEPAT. (2024). Étude sur les facteurs de dépassement des coûts des projets d’investissement public 2018-2023, p. 67-74.
[^25]: Cabinet Ernst & Young. (2024). Audit indépendant des dépenses publiques du Cameroun 2023, Rapport commandité par l’Union Européenne et la Banque Mondiale, p. 38-42.
[^26]: Caisse Autonome d’Amortissement. (2024). Rapport sur l’évolution de la dette publique 2007-2023, p. 18.
[^27]: Fonds Monétaire International. (2024). Cameroun : Rapport de surveillance au titre de l’article IV, Washington D.C., p. 23.
[^28]: Ministère des Finances. (2024). Tableau de bord de la soutenabilité budgétaire 2023, p. 15.
[^29]: Caisse Autonome d’Amortissement. (2024). Rapport sur le service de la dette publique 2023, p. 22-27.
[^30]: Moody’s Investors Service. (2022). Cameroon CreditOpinion Update, New York, p. 3.
[^31]: Comité National de la Dette Publique. (2024). Analyse des conditions d’emprunt 2015-2023, p. 14.
[^32]: BEAC. (2024). Bulletin des statistiques monétaires et financières de la CEMAC, p. 67.
[^33]: Ministère des Finances. (2024). Compte Administratif de l’État, exercice 2023, p. 8-12.
[^34]: Chambre des Comptes de la Cour Suprême. (2024). Analyse comparative des lois de finances et de leur exécution 2018-2023, p. 42.
[^35]: Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun. (2024). Rapport sur les arriérés de l’État envers le secteur privé, p. 8.
[^36]: Ministère des Finances. (2024). Rapport d’exécution du budget d’investissement public 2023, p. 15.
[^37]: BEAC. (2024). Rapport sur les avances statutaires aux États membres de la CEMAC 2021-2023, p. 34.
[^38]: Cabinet McKinsey & Company. (2023). Étude sur l’optimisation des dépenses publiques au Cameroun, Rapport commandité par le MINFI, p. 87.
[^39]: Comité National de la Dette Publique. (2023). Scénarios de restructuration de la dette extérieure, p. 45-52.
[^40]: Direction Générale des Impôts. (2023). Étude sur le potentiel fiscal non exploité au Cameroun, p. 67.
[^41]: Ministère de l’Économie et des Finances. (2023). Étude d’impact de la réforme du système des subventions, p. 103-112.
1. Fonds Monétaire International. (2022). Sovereign WealthFunds in Resource-Rich Countries: Case Studies and Best Practices, Washington D.C., p. 78-85; et Cabinet PricewaterhouseCoopers. (2023). Étude de faisabilité pour la création d’un fonds souverain au Cameroun, Rapport commandité par le Ministère de l’Économie, p. 112-118