La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et Sterling Bank ont conclu une alliance financière de 50 millions USD pour soutenir les petites et moyennes entreprises nigérianes opérant dans des secteurs à fort potentiel de croissance et à forte valeur ajoutée.
La facilité de premier rang non garantie renforce encore le portefeuille déjà solide de la banque de financement et d’investissement de Sterling, renforçant ainsi son engagement à soutenir les ambitions des entreprises qui construisent l’avenir, selon un communiqué publié ce mercredi 23 avril.
« Ce financement n’est pas une rupture, c’est une amplification. Il s’agit de faire ce que nous maîtrisons, mais à une cadence accrue. Ce nouvel apport va permettre à la Banque de mieux accompagner les entreprises en quête de croissance, d’innovation et de leadership dans leur segment », a déclaré Dele Faseemo, directeur du pôle Financement et Investissement de Sterling Bank.
Selon Faseemo, cette collaboration vient également conforter le rôle croissant de Sterling dans le paysage du financement du développement en Afrique de l’Ouest, où la banque s’impose comme un levier stratégique pour la transformation économique régionale.
« La BIDC ne s’est pas trompée. Choisir Sterling, c’est miser sur la robustesse opérationnelle, la proximité avec les acteurs économiques et un engagement réel pour la transformation structurelle de notre environnement économique », a-t-il ajouté.
Cette facilité intervient quelques jours seulement après que la BIDC a approuvé un prêt de 10 millions USD en faveur de la Gambie, destiné à appuyer la mise en œuvre du Plan national d’investissement agricole pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (GNAIP II-FNS), porté par la Société nationale de transformation et de commercialisation des aliments.
En 2024, la BIDC a approuvé 14 projets pour un montant cumulé de 2,02 milliards USD, malgré un recul du nombre de projets évalués (21 projets pour 1,06 milliard USD) et une baisse des nouveaux engagements à 740 millions USD par rapport à 2023. La Banque a néanmoins dépassé les objectifs fixés dans son plan stratégique quinquennal, avec une hausse de 34 % des ressources mobilisées, portée par les prêts bilatéraux et de solides émissions obligataires sur le marché de l’UEMOA.